Alexandre Dumas, Les confessions… (1885-1891) “ Alexandre Dumas fils a toutes les fortunes. Pour tout autre ce serait un fardeau', mais il porte allègrement ses fortunes comme il portait naguère ses bonnes fortunes ; c'est que, si le père a été le père prodigue, le fils a été l'enfant gâté, il semble que toutes les fées aient souri à son berceau, moins la mauvaise fée qui ne manque jamais de venir grimacer aux autres berceaux puisque c'est la loi humaine. ” [↩︎] Source : Gallica ▶︎
Alexandre Dumas, Les crimes célèbres… (1856) “ Par l'effet que la mort d'Alexandre VI avait produit à Rome, on peut juger de celui qu'elle produisit non-seulement dans toute l'Italie, mais encore dans le reste du monde ; un instant l'Europe plia, car la colonne qui soutenait la voûte de l'édifice politique s'était écroulée, et l'astre, aux regards de flamme et aux rayons sanglants, autour duquel tout gravitait depuis onze ans, venait de s'éteindre ; si bien que le monde, frappé tout à coup d'immobilité, demeura un instant dans les ténèbres et le silence. ” [↩︎] Source : Gallica ▶︎
Alexandre Dumas, Bric-à-brac “ « Monsieur Alexandre Dumas, » Ce sont d'obscurs citoyens inconnus de vous, inconnus de M. Victor Hugo, qui, au nom de la gloire et de l'infortune insultées par une femme, viennent, dans toute l'effusion de leur coeur, vous remercier de votre noble lettre à M. Empis. » Général TRAVAILLAUD; AUGUSTE OLLIER; SALVADOR BER; J. GAUDARD. » « Cher Dumas, » Du fond de notre chartreuse, où votre souvenir est vivant comme partout où nous vivons, je vous embrasse avec la plus vive tendresse; c'est un élan de soeur qui vous remercie de vous ressembler toujours, fidèle ami du malheur. ” [↩︎] Source : Gutenberg ▶︎
“ Ah! mon cher Dumas, ce doute de moi est le plus cruel des doutes! J'ai besoin d'encouragement et de critique; j'ai besoin que l'on choisisse pour moi entre l'aiguille et la plume; rien ne me coûterait pour arriver au but si je me sentais des aides. Mais la médiocrité me fait horreur, et, s'il n'y a en moi qu'une femme, je veux brûler de vains jouets, et borner mon ambition à rester bien aimée et à savoir moi-même sublimement aimer. Le médiocre dans les lettres, mon Dieu! c'est la roideur plate et vulgaire, c'est le corps sans l'âme, c'est l'huile qui tache quand elle n'éclaire pas. ” [↩︎] Source : Gutenberg ▶︎
Alexandre Dumas, Le véloce… (1855) “ Sidi Mohammed El-Chadely , cadi du Bureau arabe , à Alexandre Dumas . « Le seul bonheur durable pour l' homme est dans la science et dans l' emploi qu' il fait de cette science : sache » que celui qui la possède s' élève à l' instant même au-dessus des autres hommes . ” [↩︎] Source : Gallica ▶︎
Alexandre Dumas, Les crimes célèbres… (1856) “ En outre, les faveurs qu'avait values à Virginio Orsini son ambassade de Naples avaient soulevé contre ce favori d'Alexandre VI Prosper et Fabrice Colonna, à qui appartenaient presque tous les villages des environs de Rome. Or le pape ne pouvait vivre ainsi au milieu d'ennemis si puissants : la chose la plus importante était donc de le délivrer des uns et des autres, attendu qu'il était important que celui-là surtout fût tranquille qui était l'âme et la tête d'une ligue dont les autres n'étaient que le corps et les membres. ” [↩︎] Source : Gallica ▶︎
Alexandre Dumas, Un alchimiste au XIXe siècle… (1843) “ Mon ami avait du bonheur. MM. Arago et Dumas étaient certainement les deux protecteurs qu'il se fût choisi lui-même s'il eût été libre de les choisir. :M. Dumas est l'homme du travail spirituelle chercheur de faits. Lorsqu'il met la main sur une découverte, il en fait jaillir à l'instant une lueur qui illumine la science tout entière; constamment impartial dans ses fonctions de rapporteur, il a toujours récompensé le mérite par l'éloge. Souvent généreux, son éloge a été parfois chercher un inconnu ou étonner un ennemi. ” [↩︎] Source : Gallica ▶︎
Alexandre Dumas, Le Capitaine Pamphile “ Love prit son élan et sauta par-dessus l'échalas.Love savait admirablement trois choses: danser sur les pattes de derrière, faire le mort et sauter pour le roi.Alexandre, qui, pour le moment, n'appréciait pas plus ce dernier talent que les autres, cassa l'échalas sur le dos de Love, qui se sauva en hurlant du côté de notre chasseur.Or, comme Love arrivait, notre chasseur tirait, et, par le plus grand hasard, une malheureuse alouette, qui s'était trouvée sous le coup, tombait dans la gueule de Love. Love remercia la Providence qui lui envoyait une pareille bénédiction ” [↩︎] Source : Gutenberg ▶︎
Alexandre Dumas, La peinture chez les anciens… (1856) “ QUENTIN METZIS P A PI ALEXANDRE DUMAS -"'était, en 1504, un jeune et beau cavalier que Georges Barbarelli, et c'était en même temps un peintre puissant et hardi. Certes , s'il faut juger un homme sur sa mine et sur sa tournure, sur ses manières et son langage, aucun gentilhomme de la noble Venise n'eût valu Giorgione; aussi les hommes l'avaient-ils en haine, car les femmes l'avaient en amour. ” [↩︎] Source : Gallica ▶︎
Alexandre Dumas, Crimes célèbres… (1865) “ Tout secondait donc au dehors la politique envahissante. d'Alexandre VI, lorsqu'il fut forcé de détourner les yeux de laI France pour les ramener sur 1p. centre de l'Italie : c'est qu'au milieu de Florence il y avait un homme sans duché, sans couronne, sans épée, n'ayant d'autre puissance que celle de son génie, d'autre armure que sa pureté, et d'autre arme offensive que sa parole, et qui commençait à devenir plus dangereux pour lui que ne pouvaient l'être tous les rois, ducs ou princes de la terre ” [↩︎] Source : Gallica ▶︎
Alexandre Dumas, Le véloce… (1855) “ Dans tous les pays du monde , même à Tunis , il y a des femmes qui font tapisserie tandis que les autres dansent . Deux sœurs , femmes de deux négocians de Tunis , modèles de beauté turque , pouvant peser , l' une deux cents livres , et l' autre cent cinquante , étaient restées trois contredanses sans danser . Laporte , qui tenait à ce que tout le monde s' amusât , alla trouver Alexandre et le pria d' inviter l' une des deux sœurs , tandis que lui-même inviterait l' autre . Alexandre y consentit en grommelant . – Laquelle invitez -vous alors ? demanda Laporte . ” [↩︎] Source : Gallica ▶︎
Alexandre Dumas, Une année à Florence (1841) “ Cosme Ier, c’est à la fois l’Auguste et le Tibère de la Toscane, et cela est d’autant plus exact, qu’à l’époque où Alexandre tomba sous le poignard de Lorenzo, Florence se trouva dans la même situation que Rome après la mort de César : « Il n’y avait plus de tyran, mais il n’y avait plus de liberté. » Quittons un instant pierres, marbres et toiles, pour examiner tous les vices et toutes les vertus de l’humanité réunis dans un seul homme : l’étude est curieuse et vaut bien la peine qu’on s’y arrête un instant. ” [↩︎] Source : Wikisource ▶︎
Alexandre Dumas, Un alchimiste au XIXe siècle… (1843) “ Dumas, que la France compte un grand chimiste de plus ; que l'on, comprenne l'éblouissement que doit produire la louange, quand la - 23 — louange est inattendue, et qu'elle sort d'une bouche dont chaque mot porte avec lui la consécration au génie! Mon pauvre ami se tâtait, se regardait, s'interrogeait : il ne pouvait croire que ce fût de lui qu'il était question. Au mois de juin 1842 , c'est-à-dire un an après, l'Académie décerna le prix de six mille francs à M. le vicomte Henry de Ruolz, inventeur d'un nouveau procédé pour dorer sans mercure ” [↩︎] Source : Gallica ▶︎
Alexandre Dumas, La peinture chez les anciens… (1856) “ Florence avait été prise, érigée en duché, redonnée à un Médicis; la paix s'était faite au dehors comme au dedans, et, grâce aux cardinaux SalviaLi, Trivulzi et Cesarino, Peruzzi avait pu revenir à Home, w il avait vu sacrer, en 1534, un dernier pontife, PaullII, reflet d'Alexandre Borgia, et était mort lui-même en 1536, empoisonné comme un pape, par un misérable qui lui enviait sa place d'architecte de Saint-Pierre, c'est-à-dire deux cent cinquante écus par an, sa fortune; car, comme nous l'avons dit, malgré ses immenses travaux de toutes sortes, c'était lui qui enrichissait les riches. ” [↩︎] Source : Gallica ▶︎
Alexandre Dumas, Le corricolo “ Commençons par l'opinion générale; c'est toujours, comme on le sait, la plus difficile à détrôner, quoiqu'elle soit souvent la plus absurde.«L'opinion générale prétend que la bataille représentée dans la grande mosaïque est la bataille d'Issus, qui se livra entre Darius et Alexandre, et par conséquent entre les Perses et les Macédoniens.»L'opinion générale est une ignorante.Hérodote dit que les lances des Perses étaient courtes: or, selon l'opinion générale, les Perses sont les vaincus de la mosaïque, et les lances des vaincus de la mosaïque sont démesurément longues. ” [↩︎] Source : Gutenberg ▶︎
Alexandre Dumas, Bric-à-brac “ Tu m'as bien l'air, mon cher Dumas, de vouloir t'échapper de mon jardin des romanciers.Tu n'as pas espéré que je te laisserais ainsi partir sans faire quelques efforts pour te retenir;—comme j'ai fait, il y a quelques années, dans ce petit jardin au bord de la mer, où nous avons passé ensemble quelques bonnes heures étendus sur l'herbe.Tu prétends avoir prouvé que tu n'as pas inventé de « lotus à pétales transparents, blancs comme les neiges de l'Himalaya. »Voyons ta preuve.C'est une preuve par champions comme l'ancien jugement de Dieu.—Voyons donc les champions: Pour le lotus blanc. ” [↩︎] Source : Gutenberg ▶︎
Alexandre Dumas, Les confessions… (1885-1891) “ Louis XIV dansant dans les ballets, Napoléon prenant des leçons de Talma. Aujourd'hui, vainement les chefs de l'État ont voulu briser avec les façons royales ou impériales, mais leur bonhomie fut toujours un jeu. On pose pour la simplicité, on n'oublie pas un instant qu'on est le premier citoyen de l'État, pour dire le contraire de ce qu'on pense. C'est la comédie bourgeoise, mais avec ses coups de théâtre imprévus. Il faut souvent, pour ne pas trouver de fausses trappes, toutes les malices de Dumas et de Sardou, qui créent les situations impossibles pour avoir l'honneur d'en sortir. ” [↩︎] Source : Gallica ▶︎
Alexandre Dumas, Revue des Deux Mondes “ Allons, il faut partir, il n’y a pas un instant à perdre, au revoir. Marceau s’élança sur l’escalier ; le général Dumas montait comme il descendait. — J’ai sa grâce, s’écria-t-il en se jetant dans ses bras ; j’ai sa grâce, Blanche est sauvée... — Félicite-moi à mon tour, lui répondit son ami : je viens d’être nommé général en chef de l’armée des Alpes, et je viens en remercier Robespierre. — Ils s’embrassèrent. Marceau se jeta dans la rue, courut vers la place du palais Égalité, où sa voiture l’attendait, prête à repartir avec la même vitesse qui l’avait amenée. ” [↩︎] Source : Wikisource ▶︎
Alexandre Dumas, La peinture chez les anciens… (1856) “ César l'ambitieux, qui, étant enfant, a rêvé qu'il violait sa mère, et en a auguré qu'il conquerrait le monde; qui, à l'âge de vingt-cinq ans, pleurait devant la statue d'Alexandre, honteux de_ n'avoir rien fait encore à l'âge où celui qu'il s'était proposé pour modèle avait déjà conquis l'Asie et l'Inde; qui préférait être le premier d'un pauvre village des Alpes que le second à Rome ” [↩︎] Source : Gallica ▶︎
Alexandre Dumas, Mes Mémoires “ Le vieillard se rappela la prédiction du Cosaque. Il vit dans la demande du vice-roi l’accomplissement des desseins de la Providence : le vice-roi reçut son consentement et celui de sa fille. Restait celui de l’empereur. Alexandre s’était souvent effrayé de laisser son immense empire aux mains de Constantin. Nul, mieux que lui, ne comprenait cette charge d’âmes que reçoit du ciel un souverain. Il essaya donc, sans espérer y réussir, d’utiliser cet amour au profit du bonheur public. ” [↩︎] Source : Wikisource ▶︎
“ Bombay pris, la tête du serpent était écrasée ; restait seulement Madras avec ses mauvais remparts, et Calcutta avec sa forteresse, à laquelle il faut, pour la défendre, quinze mille hommes qu’elle ne peut nourrir. La puissance de l’Angleterre anéantie dans l’Inde, la puissance russe lui succédait : Alexandre prenait pour lui la Turquie d’Europe, la Turquie d’Asie, la Perse et l’Inde. ” [↩︎] Source : Wikisource ▶︎
Alexandre Dumas, Les confessions… (1885-1891) “ Ainsi beaucoup de femmes furent entraînées, le demi-monde leur paraissant bien plus gai que le beau monde emprisonné dans ses devoirs. C'était à qui ferait la plus belle chute : savoir bien tomber est un art comme un autre. Ce fut bientôt la confusion des confusions. Aujourd'hui, où est le monde, où est le demi-monde ? Alexandre Dumas, qui a refait la géographie des passions en profond philosophe, vous répondrait mieux que moi. ALEXANDRE DUMAS II C'est le nouveau théâtre, humain, réel, étrange ” [↩︎] Source : Gallica ▶︎
Alexandre Dumas, Le véloce… (1855) “ Quelle cité vivante peut se vanter d'être peuplée comme ta ruine, Carthage quelle voix, si puissante qu'elle soit, peut se vanter de parler aussi haut que ton silence. Combien de temps serais-je resté ainsi à rapprocher les deux rives de la Méditerranée, à confondre dans un même rêve l'Afrique et l'Europe à évoquer Paris, son bruit, ses bals, ses spectacles, sa civilisation à me demander ce que faisaient mes amis, ce que vous faisiez, vous, madame, tandis que je songeais à vous avec cette vague et délicieuse mélancolie du voyageur, quand je m'entendis appeler par Alexandre. ” [↩︎] Source : Gallica ▶︎
Alexandre Dumas, Crimes célèbres… (1865) “ Le monde en était arrivé à une de ces époques suprêmes où tout se transforme, entre une période qui finit et une ère qui commence : à l'orient la Turquie, au midi l'Espagne, à l'occident la France, au nord l'Allemagne, allaient prendre, avec le titre de grandes nations, cette influence qu'elles devaient exercer dans l'avenir sur les États secondaires.—Nous allons donc jeter, avec Alexandre VI, un coup d'oeil rapide sur elles, et voir quelle était leur situation respective à l'égard de l'Italie, qu'elles convoitaient toutes comme une proie. ” [↩︎] Source : Gallica ▶︎
Alexandre Dumas, Histoire de mes bêtes “ Enfin, le mal est fait, il n’y a plus à y remédier. Le marchand me dit donc, de cet air onctueux du marchand qui est bien décidé à vous vendre quand même vous ne seriez pas décidé à lui acheter : — Monsieur Dumas, vous accommoderai-je de ma guenon et de mon perroquet ? Il n’y avait que deux lettres du mot à changer pour lui donner sa véritable signification, qui était : « Monsieur Dumas, vous incommoderai-je de ma guenon et de mon perroquet ? » — Bon ! répondis-je, du moment que vous me connaissez, vous allez me vendre votre perroquet et votre singe deux fois ce qu’ils valent. ” [↩︎] Source : Wikisource ▶︎
Alexandre Dumas, Le corricolo “ Antoine, en épousant Cléopâtre, avait reconnu Césarion pour fils de César, et lui avait promis la succession de son père, c'est-à-dire l'Italie; tandis qu'il distribuait aux autres fils de Cléopâtre, Alexandre et Ptolémée, à Alexandre l'Arménie et le royaume des Parthes, qui, il est vrai, n'était pas encore conquis, et à Ptolémée la Phénicie, la Syrie et la Cilicie.Rome et Octavie demandaient donc ensemble vengeance contre Antoine. La cause de César devenait la cause publique; aussi jamais guerre plus populaire ne fut entreprise. ” [↩︎] Source : Gutenberg ▶︎
Alexandre Dumas, Un alchimiste au XIXe siècle… (1843) “ Oui, un banquier artiste. Ce banquier était M. Falconnet, le même qui mit sa caisse à ma disposition, lorsque Sa Majesté, moins bienveillante pour moi que pour mon ami, laissa tomber cette autre phrase : « Il faut faire sortir M. Alexandre Dumas de mes états, attendu que c'est...: que c'est.... que c'est.... » Sa Majesté, qui n'a pas l'élocution facile, ne put pas' trouver ce que j'étais; mais c'est égal, la première partie de sa phrase était parfaitement intelligible, et je reçus l'invitation de quitter Naples dans les vingtquatre heures, et les états de Sa Majesté sous trois jours. ” [↩︎] Source : Gallica ▶︎
Alexandre Dumas, Le Comte de Monte-Cristo (1845) “ Dantès ne comprenait pas comment un homme pouvait risquer sa vie pour de pareils intérêts ; il est vrai que s’il connaissait Napoléon pour l’avoir vu et lui avoir parlé, il ignorait complètement en revanche ce que c’étaient que Clément VII et Alexandre VI. — N’êtes-vous pas, dit Dantès, commençant à partager l’opinion de son geôlier, qui était l’opinion générale au château d’If, le prêtre que l’on croit... malade ? — Que l’on croit fou, vous voulez dire, n’est-ce pas ? — Je n’osais, dit Dantès en souriant. — Oui, oui, continua Faria avec un rire amer ; oui, c’est moi qui passe pour fou ” [↩︎] Source : Wikisource ▶︎
Alexandre Dumas, Mes Mémoires “ Vous connaissez Constantin, cet ours de l’Ukraine, toujours grognant, grondant, rugissant, qui n’avait rien d’un homme, pas même le visage, car un visage de Kalmouk n’est pas un visage d’homme ; aussi rude que son frère Alexandre était courtois, aussi hideux que son frère Nicolas était beau, véritable fils de Paul dans un moment de mauvaise humeur. ” [↩︎] Source : Wikisource ▶︎
Alexandre Dumas, Isaac Laquedem “ Lorsque j’étais en Macédoine, et que je rêvais aux moyens de conquérir l’Asie, un Dieu m’apparut en songe. Il portait ce même costume que porte le grand prêtre ; seulement, à son front resplendissant de lumière, je pus reconnaître sa divinité : « Ne crains rien, Alexandre, fils de Philippe, me dit-il, traverse hardiment l’Hellespont ; je marcherai à la tête de ton armée, et je te ferai conquérir l’empire des Perses. » ” [↩︎] Source : Wikisource ▶︎
Alexandre Dumas, Une année à Florence (1841) “ L’Ammanato, son ingénieur, lui bâtit, sur les dessins de Michel-Ange, le beau pont de la Trinité, et lui tailla le Neptune de marbre de la place du Palais-Vieux. Il fit faire à Baccio Bandinelli l’Hercule et le Bacchus, la statue du pape Léon X, la statue du pape Clément VII, la statue du duc Alexandre, la statue de Jean de Médicis, son père, et sa propre statue à lui-même, la loge du Marché-Neuf et le chœur du Dôme. Benvenuto Cellini fut rappelé de France pour lui fondre son Persée en bronze, pour lui tailler des coupes d’agathe et pour lui graver des médailles d’or. ” [↩︎] Source : Wikisource ▶︎
Alexandre Dumas, Le capitaine Paul “ Que m'importait le Capitaine Paul, mon Dieu! Que m'importait la hiérarchie théâtrale: Panthéon ou Comédie-Française!Il en résulta que le Capitaine Paul continua le cours de ses représentations sans être inquiété le moins du monde, et que mes amis éplorés levèrent en choeur les bras au ciel en disant:— Pauvre Dumas! il en est réduit à faire jouer ses pièces au Panthéon.Je puis dire que, s'il y a un homme qui fut plaint hautement, c'est moi. ” [↩︎] Source : Gutenberg ▶︎
Alexandre Dumas, Les Borgia… (1865) “ Le gentilhomme aragonais qui avait épousé Lucrèce quand elle n'était que la fille du cardinal Rbderic Borgia n'était pas un homme assez puissant ni par la naissance, ni par la fortune, ni par le génie, pour entrer avec quelque influence dans les combinaisons du pape Alexandre VI : la séparation fut donc convertie en divorce, et Lucrèce Borgia se trouva libre de se remarier. ” [↩︎] Source : Gallica ▶︎
Alexandre Dumas, Revue des Deux Mondes “ En ce moment, le bourreau, saisissant par ses longs cheveux blonds la tête d’une jeune fille, présentait au peuple ce hideux spectacle ; la foule, épouvantée, se détournait avec effroi, car elle croyait lui voir vomir des flots de sang !... Tout à coup, au milieu de cette foule muette, un cri de rage, dans lequel semblent s’être épuisées toutes les forces humaines, se fait entendre : Marceau venait de reconnaître entre les dents de cette tête, la rose rouge qu’il avait donnée à la jeune Vendéenne. Alexandre Dumas. ” [↩︎] Source : Wikisource ▶︎
Alexandre Dumas, Le corricolo “ Voilà la bataille du Granique telle qu'elle est racontée dans Diodore de Sicile, dans Quinte-Curce et dans Plutarque.Procédons par ordre.La bataille du Granique conserva le nom du fleuve, parce qu'elle fut livrée, comme nous l'avons dit, moitié dans l'eau, moitié sur le rivage. Or, il n'y a pas dans la grande mosaïque trace du plus petit ruisseau.Le guerrier vaincu ne peut être Mithridate, puisque le premier coup que lui porta Alexandre dans le flanc demeura sans effet, et que ce ne fut que du second coup que le héros macédonien lui traversa le visage. ” [↩︎] Source : Gutenberg ▶︎
Alexandre Dumas, Revue des Deux Mondes “ Si Marceau avait pu s’occuper d’autre chose que de ce qui se passait dans sa propre pensée, il aurait aperçu, à l’extrémité du chemin, et venant vers lui, un cavalier qui, après s’être arrêté un instant pour s’assurer qu’il ne se trompait pas, avait mis son cheval au galop pour le joindre, et il eût reconnu le général Dumas aussi vite qu’il en avait été reconnu lui-même. ” [↩︎] Source : Wikisource ▶︎