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Victor Fournel

Victor Fournel,  Le patriote Palloy et l'exploitation de la Bastille… (1892)

“ Tout un côté de la Révolution, d'ailleurs, se rattache à sa personnalité encombrante et burlesquement bouffie; il est un centre en son espèce.. On a dit justement de Palloy qu'il était la Bastille faite homme. Sans avoir jamais, à beaucoup près, été de premier ordre, son rôle fut plus grand que sa personnalité et lui prêta une importance qu'il n'aurait pas isolément. Tout en nous ”
[↩︎]
Source : Gallica
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Victor Fournel,  Rome capitale… (1874)

“ Rome ressemble à un monde plus qu'à une ville. Elle embrasse l'immensité de l'histoire et résume les annales mêmes de l'humanité, en deçà et au delà du christianisme, de Romulus à Constantin, et de saint Pierre à Pie IX. Elle a été le plus grand théâtre de la force matérielle et de la force morale; elle est restée le centre de l'univers et la capitale du monde, même depuis qu'elle est la capitale de l'Italie. Il faudrait tout savoir et tout sentir, avoir l'esprit ouvert à toutes les formes du vrai, de la grandeur et du beau ”
[↩︎]
Source : Gallica
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Victor Fournel,  Les rues du vieux Paris… (1879)

“ Je ne parle pas seulement des costumiers, de ceux qui fabriquent ou qui louent des travestissements pour les bals masqués : de Noël au mardi-gras, c'est là une spécialité très florissante, et dont quelques maisons parisiennes se sont fait une fortune. Mais, pour nous en tenir à un détail beaucoup plus humble, les masques forment à eux seuls, dans leurs variétés innombrables, un important objet de fabrication, à peu près exclusivement concentré entre cinq ou six vieilles maisons de la rue
Saint-Denis.
”
[↩︎]
Source : Gallica
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Victor Fournel,  Dictionnaire encyclopédique d'anecdotes modernes… (1872)

“ Les gens d'esprit fout beaucoup de fautes, disait Mme de Tencin, parce qu'ils ne croient jamais le monde assez bêle, aussi bête qu'il est. »
Elle disait à Fontenelle : « Ce n'est pas un coeur que vous avez là, mon cher, c'est de la cervelle. "
Un homme mit sur l'affiche, le jour de la première représentation des Deux amis de Beaumarchais : " Par un homme qui n'en a aucun. »
(Grimmiana.)
On reprochait au comte d'Ayen son acharnement contre le Siège de Calais de Dubelloy : " Vous n'êtes donc pas Français ? » lui disait-on et Bon Français !
”
[↩︎]
Source : Gallica
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“ Une grande dame avait, à soixante ans, pour amant un jeune homme d'un état obscur. Elle disait à une de ses amies : « Une duchesse n'a jamais que trente ans pour un bourgeois. »
(Grimm, Correspond.)
Amour filial.
Montaigne, parlant d'un manteau qu'avait porté son père et qu'il aimait à porter lui-même en souvenir de lui, a dit ce mot heureux : « J'aimais à m'envelopper de mon père. »
Le roi Stanislas, père de la reine Marie Leckzinska, mourut consumé auprès de sa cheminée.
”
[↩︎]
Source : Gallica
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Victor Fournel,  Les rues du vieux Paris… (1879)

“ Il existe presque toujours de chaque roman des versions diverses, souvent innombrables, qui montrent avec quelle facilité les trouvères s'empruntaient leurs sujets les uns aux autres pour les arranger à leur guise, ou brodaient, chacun à sa manière, sur un canevas commun; et entre toutes ces versions, il est aisé de distinguer, à leur caractère général et à la nature de leurs variations, celles qui ont pour auteurs des jongleurs populaires et qui étaient destinées à la rue. ”
[↩︎]
Source : Gallica
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Victor Fournel,  Le patriote Palloy et l'exploitation de la Bastille… (1892)

“ Palloy avait eu une idée neuve et originale à laquelle il doit toute sa renommée : c'était d'acquérir les matériaux provenant de la démolition, et d'entreprendre en grand, dans un vaste hangar construit sur l'une de ses propriétés (rue des Fossés-Saint-Bernard, 20) , l'exploitation patriotique des débris de cette citadelle du despotisme, sanctifiée par les souffrances des martyrs de la liberté.
Diriger la destruction de la Bastille, c'était déjà un grand titre de gloire et ce devait être aussi, du moins Palloy l'espérait, une source de fortune
”
[↩︎]
Source : Gallica
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“ Mes amis, le même esprit qui vous a fait prendre les armes pour assiéger la Bastille, vous a fait également prendre les instruments nécessaires pour en opérer la démolition : avant la révolution beaucoup d'entre vous n'étaient ni soldats ni ouvriers, et tous le sont devenus
pour être citoyens et libres.
”
[↩︎]
Source : Gallica
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Victor Fournel,  Dictionnaire encyclopédique d'anecdotes modernes… (1872)

“ Quand une fois on est accoutumé à commander, on veut commander toute sa vie. M. de la Berchère, premier président au parlement de Grenoble, disait : « Si le roi m'ôtait ma charge et mon bien, je me ferais maître d'école (1) , afin au moins de commander aux petits, ne pouvant plus commander aux grands. » (Vigneul-Marville.)
Commerce (Dignité du) .
Ayant aperçu de l'autre côté de la rue un homme qui portait un panier et paraissait avoir quelque chose à vendre, je dis à La Fleur d'aller lui demander où demeurait le comte de B***.
”
[↩︎]
Source : Gallica
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Victor Fournel,  Voyages hors de ma chambre (1878)

“ Au sommet de la flèche, l’image du Christ, portant la bannière de la victoire, repose sur un vaste globe doré, où les amateurs de beaux coups d’œil qui ne sont pas sujets au vertige grimpent par une échelle, quand ils ont franchi la dernière marche de l’escalier aérien.
Les différentes sectes protestantes, même celle des frères moraves, ont leur temple à Copenhague. Le Danemark a devancé la Suède dans la pratique de la liberté religieuse, et le catholicisme y jouit de tous les droits civils et politiques
”
[↩︎]
Source : Gutenberg
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Victor Fournel,  Le patriote Palloy et l'exploitation de la Bastille… (1892)

“ Sois l'éternel rempart de la base fondamentale de la colonne de la Liberté, érigée sur la ruine d'une des tours de la défunte Bastille, dont les débris sont disséminés sur la surface de l'univers.
Brave Français, en jurant de vaincre ou mourir pour la Liberté, l'Egalité et la République, ne sens-tu pas comme moi le philtre de la Patrie se mêler dans ton sang et embraser ton cœur ? C'est ce philtre qui fait les héros, les grands hommes et les vertueux citoyens; c'est lui qui m'inspire et qui ne peut jamais m'égarer.
Cependant les événements avaient suivi leur marche
logique.
”
[↩︎]
Source : Gallica
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Victor Fournel,  Dictionnaire encyclopédique d'anecdotes modernes… (1872)

“ Pendant la première guerre de Savoye, où le duc de La Ferté servait sous M. le maréchal de Catinat en qualité de lieutenant général, on buvait de fort mauvais vin; et cependant le duc ne laissait pas d'en boire tous les jours un peu plus que de raison. Quelqu'un lui en témoignant un jour son élonnement : « Que voulez-vous! répondit-il... il faut aimer ses amis avec leurs défauts. » (Id.)
Louis XIV né portait jamais de manchon quand il allait à la chasse, au plus fort de l'hiver.
”
[↩︎]
Source : Gallica
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“ Même lorsqu'elle n'est pas vraie,— ce qui est l'écueil fréquent, dont il faut se défier sans cesse, car nous ne partageons pas l'opinion de Voltaire, qui disait sans façon à l'abbé Velly : « Qu'importe qu'une anecdote soit vraie ou fausse ? Quand on écrit pour amuser le public, faut-il être si scrupuleux à n'écrire que la vérité »? ”
[↩︎]
Source : Gallica
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“ Un marquis de ma connaisssance fit une rencontre ces jours derniers, près de son château en Berry. Revenant de la chasse, vers l'heure du dîner; il voit un homme fort gras, à pied, près d'un cheval expirant, qui paraissait lui avoir servi de monture : le marquis aborde l'inconnu; et comme ils étaient encore à trois lieues de la ville, il lui offre de se rafraîchir à son château, Ils arrivent ensemble; le voyageur, homme d'esprit, aimable et gai, plaît infiniment aux dames ”
[↩︎]
Source : Gallica
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“ C'est tout ce que mon roi désire, répondit le judicieux envoyé. Ce prince sait, ajouta-t-il, qu'à une certaine époque un monarque du nom de Louis XIV offrit une magnifique hospitalité à un autre souverain nommé Jacques II ; mais il sait de même que les temps sont changés et les hommes aussi. » (Ch. Brifaut, Passe-temps d'un reclus.)
Avant-goût.
On prétend que le médecin Bouvard répondit au cardinal de XXX , prélat peu regretté (d'autres disent à l'abbé Terray) , qui se plaignait de souffrir comme un damné : « Quoi ! déjà, Monseigneur (1) ? »
”
[↩︎]
Source : Gallica
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Victor Fournel,  Aux pays du soleil… (1883)

“ Jamais je n'oublierai le charme mystérieux et puissant de cette première promenade nocturne à travers Venise immobile et silencieuse, - ville de fantômes, évoquée d'une toile de Canaletti ; vision réalisée sous mes yeux, où j'entrais lentement et voluptueusement. C'était une admirable soirée de septembre : la lune brillait au ciel et dans les flots ; le canal déroulait en serpentant devant nous sa nappe brune et sombre, çà et là égayée d'une lueur mobile, étincelante et
Station du chemin de fer à Venise.
”
[↩︎]
Source : Gallica
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Victor Fournel,  Dictionnaire encyclopédique d'anecdotes modernes… (1872)

“ Un gentilhomme, nommé Montdragon, lui dit: « Ma foi ! vous faites finement; car, si vous ne vous déguisez bien, vous n'entrerez jamais en paradis. »
(Talleniant des Réaux.)
Déguisement exagéré.
Le duc d'Orléans, régent, convint un jour, avec le cardinal Dubois, de se rendre ensemble à un bal. « Pour n'être pas reconnu, tu me traiteras familièrement, » lui dit le prince. Dubois, poussant la familiarité jusqu'à donner des coups de pied dans le derrière de son altesse : « Mon ami, dit le régent, tu me. déguises trop, »
Déguisement inutile.
”
[↩︎]
Source : Gallica
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Victor Fournel,  Paris nouveau et Paris futur

“ En fait d'embellissements, tout est possible aujourd'hui, je le sais bien, surtout ce qui n'est pas probable; néanmoins je me refuse absolument à croire à celui-là, tant que je ne l'aurai pas vu de mes propres yeux. Je me refuse à croire, jusqu'à ce que le doute ne soit plus permis, qu'on puisse vendre le jardin Botanique à des entrepreneurs de bâtisses, et qu'on ait le courage de faire élever la nouvelle École polytechnique au beau milieu de la Pépinière. Le jardin des Tuileries a été un peu plus respecté. ”
[↩︎]
Source : Gutenberg
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Victor Fournel,  Vacances d'un journaliste… (1876)

“ Le train arrivait à Madrid à la nuit tombante . L' entrée dans la capitale de l' Espagne n' est pas dépourvue d' un certain pittoresque . La ville s' annonce de loin par deux vastes monuments , qu' on prendrait pour des citadelles , et qui semblent la garder en dominant le chemin de fer : d' un côté , c' est une caserne rouge , juchée sur
une éminence , et qui revêtait dans l' ombre naissante je ne sais quelle physionomie fantastique
”
[↩︎]
Source : Gallica
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Victor Fournel,  Paris nouveau et Paris futur

“ Ce que l'administration a rendu d'air à la ville en élargissant les rues, les propriétaires le retirent, et au delà, en rétrécissant les appartements. Il le faut bien: l'espace de toutes parts est rogné par l'ampleur et la multiplicité des nouvelles voies, qui sur quelques points se touchent, pour ainsi dire, ne laissant pas même entre elles un espace suffisant pour que deux maisons adossées s'y puissent développer à l'aise. Le terrain est hors de prix, et on l'économise précieusement comme s'il était d'or pur. Ah! si les Parisiens pouvaient loger dans la rue, ils seraient trop heureux! ”
[↩︎]
Source : Gutenberg
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“ Vraie piperie , dont tous les Parisiens se rendent complices par l' empressement qu' ils montrent à se laisser duper .
Et puis , du moins dans les quartiers centraux , le remplacement des rues par des boulevards de trente mètres , l' élargissement prodigieux de toutes les voies nouvelles , ont singulièrement rétréci et par là même accru de valeur le domaine du sol habitable . Le terrain a décuplé et parfois presque centuplé de prix , en proportion des demandes , et
pour bien d' autres motifs encore .
”
[↩︎]
Source : Gallica
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Victor Fournel,  Dictionnaire encyclopédique d'anecdotes modernes… (1872)

“ Aussitôt que le roi l'aperçut : « Toi qui prétends être un si habile homme, lui dit-il, et qui sais si précisément' le sort des autres, apprends-moi dans ce moment quel sera le tien, et combien tu as encore de temps à vivre? » Soit que l'astrologue eût été secrètement averti du dessein du roi, ou qu'il s'en doutât : « Sire, lui répond-il, sans témoigner aucune frayeur, je mourrai trois jours avant Votre Majesté. » ”
[↩︎]
Source : Gallica
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Victor Fournel,  Aux pays du soleil… (1883)

“ Vrais jardins d'Armide, en effet, comme on les a nommés, s'ils n'étaient gâtés par ces vastes terrasses rectilignes qu'il faut arpenter en plein soleil, par tant d'arcades et de niches de colonnades, et par cet entasse-
ment de statues grimaçantes, du style à la fois le plus pauvre et le plus prétentieux, qui sont tolérables de loin, mais qui font mal aux nerfs quand on les voit de près.
”
[↩︎]
Source : Gallica
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Victor Fournel,  Le patriote Palloy et l'exploitation de la Bastille… (1892)

“ Il avait fait partie de l'escorte qui accompagnait Chabot el n'avait pas négligé, on peut le croire sans jugement téméraire, de lui faire sentir combien son expérience et son dévouement pourraient être utiles en cette circonstance. C'est Palloy qui a soufflé à Chabot les paroles par lesquelles celui-ci le propose pour arrêter le progrès du feu : « Il faut un homme de confiance, et j'indique à l'Assemblée le patriote Palloy, qui est très propre par ses talents et parson civisme à nous rendre des services dans cette partie. » ”
[↩︎]
Source : Gallica
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Victor Fournel,  Dictionnaire encyclopédique d'anecdotes modernes… (1872)

“ Cela peut-être, repartit Villiers, chacun a son avis. » Le roi, en riant, répondit : « On ne peut pas plaire à tout le monde. »
(Voltaire, Siècle de Louis XIV,)
Dans un de ses voyages, je ne sais dans quel temps ni dans quel lieu, l'empereur Joseph II rencontra, sur le grand chemin, une chaise de poste versée et celui à qui elle appartenait fort embarrassé ; il s'arrêta, et lui offrit une place dan s sa voiture; l'homme l'accepta. Ne se connaissant ni l'un ni l'autre, l'empereur l'interrogea, lui demanda d'où il venait, où il allait
”
[↩︎]
Source : Gallica
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“ Louis XIV, au retour de la chasse, était venu, dans une espèce d'incognito, voir la comédie italienne qui se donnait à Versailles Dominique, qui jouait les arlequins dans la dernière perfection, y remplissait un rôle. Malgré le jeu de cet excellent acteur, la pièce parut insipide. Le roi lui dit en sortant : « Dominique, voilà une mauvaise pièce. — Dites cela tout bas, je vous prie, lui répondit ce comédien, parce que, si le roi le savait, il me congédierait avec ma troupe. » ”
[↩︎]
Source : Gallica
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“ Christian Brandes, qui éprouva plus d'aventures que le fameux Lazarille de Tormes, qui fut tour à tour vagabond, mendiant, menuisier, gardeur de cochons, valet d'un charlatan, domestique d'un général, gazetier, puis acteur détestable et médiocre auteur, a laissé des mémoires où l'on voit l'art allemand dans sa grossièreté primitive. ”
[↩︎]
Source : Gallica
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Victor Fournel,  Aux pays du soleil… (1883)

“ Vous entrez par la porte della Carta, où l'on affichait les décrets du gouvernement, et aussitôt un essaim de souvenirs s'éveille, un peuple de statues se dresse autour de vous. Dans la grande cour aux dalles de marbre défoncées par le temps
s'ouvrent les margelles en bronze sculpté des deux citernes où les porteuses d'eau de Venise, pieds nus et coiffées d'un chapeau de feutre, viennent sans cesse remplir leurs seaux.
”
[↩︎]
Source : Gallica
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Victor Fournel,  Dictionnaire encyclopédique d'anecdotes modernes… (1872)

“ En payant l'addition, Rothschild donna 25 centimes au garçon et dit avec cet accent dont il a emporté le secret dans la tombe : « Che ne suis pas tue. "
Désappointement du garçon.
Rothschild revient dîner. Notre garçon, qui était bien né, ne témoigne aucune mauvaise humeur et appelle Rothschild " Monsieur le Comte. »
En payant, le banquier donne cinq francs de pourboire et dit : « Che ne suis pas gonte. »
Quelques heures après, il reparaît à l'hôtel pour prendre une tasse de café avant de regagner la gare. Le même domestique, fort intrigué, l'appelle cette fois " Monsieur le Baron. "
”
[↩︎]
Source : Gallica
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Victor Fournel,  Les rues du vieux Paris… (1879)

“ En tête du cortège marchaient le Prince des Sots, en grand costume, et la Mère sotte, qui était, après lui, le personnage le plus important de la confrérie, chargé des détails des jeux et particulièrement de l'organisation de cette entrée annuelle. D'après la gravure qui accompagne la première édition de la pièce de Gringore (fig. 66) dont nous parlerons tout à l'heure, et d'après une vignette de la Danse macabre (1) , le costume de la Mère sotte semble avoir été celui-ci : une longue robe, une espèce de tricot serré à la taille, à manches amples et effilées en queues, mais fermées au poignet ”
[↩︎]
Source : Gallica
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Victor Fournel,  Dictionnaire encyclopédique d'anecdotes modernes… (1872)

“ Étes-vous fort des reins et des bras? demanda le prévôt.
— Mais vous êtes bien aimable, répondit l'avocat : je me sens assez solide, Dieu merci !
— Très-bien ! Comme je. suppose que vous avez du sang-froid, je vous engage à tenir ferme votre épée, la pointe à la hauteur de l'oeil de votre adversaire ; et à ne jamais attaquer. Évitez tout croisement de fer et attendez que, impatienté de votre immobilité, votre homme se précipite de lui-même sur votre épée.
”
[↩︎]
Source : Gallica
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Œuvres de Victor Fournel

  • Dictionnaire encyclopédique d'anecdotes modernes, anciennes, françaises et étrangères. Tome 1
  • Esquisses et croquis parisiens : petite chronique du temps présent. Série 2
  • Voyages hors de ma chambre
  • Aux pays du soleil. Un été en Espagne. A travers l'Italie. Alexandrie et le Caire
  • Le patriote Palloy et l'exploitation de la Bastille... ; L'orateur du peuple Gonchon
  • Paris nouveau et Paris futur
  • Les rues du vieux Paris : galerie populaire et pittoresque
  • Vacances d'un journaliste. Huit jours dans les Vosges. De Paris à Madrid. Simple coup-d'oeil sur Londres. A travers l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie
  • Du rôle des coups de bâton dans les relations sociales et, en particulier, dans l'histoire littéraire
  • Rome capitale, impressions d'un chroniqueur
  • Les Hommes du 14 juillet

Termes fréquents

  • Palloy
  • Louis XIV
  • la Bastille
  • la Révolution
  • Louis XV
  • boulevards
  • physionomie
  • Palais-Royal
  • Louis XVI
  • monuments
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  • Gonchon
  • embellissements
  • architecture
  • caserne
  • chapeau
  • promenade
  • rues
  • façade
  • capitale
  • omnibus
  • Opéra
  • demi-douzaine
  • galerie
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  • bas-reliefs
  • douzaine
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