Maurice Leblanc, Le Cercle rouge “ Éveille-toi de ton long cauchemar. C’est ta vraie vie qui commence, ta vie de bonheur et de sécurité. Florence ouvrit les yeux, regarda Max Lamar, lui sourit, puis, vaincue par la fatigue, elle referma les yeux presque aussitôt, mais, cette fois, sous l’influence d’un sommeil naturel et réparateur. — Couchez-la, dit le docteur Lamar à Mary. Veillez bien sur elle. Je reviendrai avant ce soir. XXXVIIGordon a son heure L’avocat Gordon avait repris son ancienne existence, sans toutefois se livrer à ses occupations professionnelles. ” [↩︎] Source : Wikisource ▶︎
Maurice Leblanc, Le Bouchon de cristal “ Et par qui ? — On ne sait pas... quatre individus... Il y a eu des coups de feu. La police est sur place. Prasville dirige les recherches. Lupin ne bougea pas. Il regarda Clarisse Mergy, écroulée sur un fauteuil. Lui-même dut s’appuyer, Daubrecq enlevé, c’était la dernière chance qui s’évanouissait... VII. — Le profil de Napoléon Aussitôt que le préfet de Police, le chef de la Sûreté et les magistrats instructeurs eurent quitté l’hôtel de Daubrecq, après une première enquête dont le résultat, d’ailleurs, fut tout à fait négatif, Prasville reprit ses investigations personnelles. ” [↩︎] Source : Wikisource ▶︎
Maurice Leblanc, L’Éclat d’obus… “ Bernard lui demanda : — Elle n’est plus là-bas, n’est-ce pas ? — Si, elle y est. — Mais c’est de la folie ! Comment ! mais avec de tels monstres !... un château isolé... Voyons, voyons, Paul, elle n’ignore pourtant pas les dangers terribles qui la menacent ! Qu’est-ce qui peut la retenir ? Ah ! c’est effroyable !... La figure contractée, les poings crispés, Paul gardait le silence... VLA PAYSANNE DE CORVIGNY Trois semaines auparavant, en apprenant que la guerre était déclarée, Paul avait senti sourdre en lui, immédiate et implacable, la résolution de se faire tuer. ” [↩︎] Source : Wikisource ▶︎
Maurice Leblanc, Dorothée… “ Ce dernier coup acheva de troubler M. et Mme de Chagny, qui se concertèrent à voix basse, pendant un moment, avec leurs cousins d’Estreicher et Raoul Davernoie. Saint-Quentin, en entendant évoquer les événements du ravin, de la cachette de l’homme à la blouse, s’était effondré parmi les coussins d’une vaste bergère. Dorothée devenait folle ! Indiquer la piste de l’homme à la blouse, c’était indiquer leur piste à eux, Dorothée et Saint-Quentin. Quelle imprudence ! ” [↩︎] Source : Wikisource ▶︎
Maurice Leblanc, L’Île aux trente cercueils “ Tu as vu l’empressement avec lequel Stéphane volait au secours de François ? Évidemment il aime bien son jeune élève, mais il aime encore plus sa mère. Et, puisque tout ce qui est agréable à Véronique d’Hergemont ne peut que te faire plaisir, je préfère t’avouer qu’il ne lui est pas indifférent, que cet amour admirable a touché son cœur de femme, qu’elle a retrouvé ce matin Stéphane avec une véritable joie, et que tout cela finira par un mariage... dès qu’elle sera veuve, bien entendu. Tu me comprends, n’est-ce pas ? Le seul obstacle à leur bonheur, c’est toi. ” [↩︎] Source : Wikisource ▶︎
“ Otto, va donc fouiller le placard aux provisions. J’ai faim. » Ils se mirent à table, mais aussitôt Vorski se releva : « Ne me regarde pas, ma petite. Tes yeux me gênent. Que veux-tu ? On a une conscience qui n’est pas bien chatouilleuse quand on est seul, mais qui s’agite quand un beau regard comme le tien pénètre jusqu’au fond de vous. Baisse tes paupières, ma jolie. » Il posa sur les yeux de Véronique un mouchoir qu’il noua derrière la tête. Mais cela ne lui suffisait pas, et il enveloppa toute la tête d’un rideau de tulle qu’il décrocha de la fenêtre et qu’il passa autour du cou. ” [↩︎] Source : Wikisource ▶︎
Maurice Leblanc, Le Bouchon de cristal “ On eût dit que Gilbert et Vaucheray ne figuraient que comme comparses, et qu’on faisait son procès à lui, le sieur Lupin, Lupin cambrioleur, chef de bande, faussaire, incendiaire, récidiviste, ancien forçat ! Lupin assassin, Lupin souillé par le sang de sa victime, Lupin qui restait lâchement dans l’ombre après avoir poussé ses amis jusqu’au pied de l’échafaud ! — Ah ! ils savent bien ce qu’ils font ! murmura-t-il. C’est ma dette que va payer mon pauvre grand gamin de Gilbert. C’est moi le vrai coupable. ” [↩︎] Source : Wikisource ▶︎
Maurice Leblanc, L’Île aux trente cercueils “ Hommes et femmes dévalaient à travers l’île. Véronique, qui avait l’impression de vivre dans un monde de cauchemars où les événements se succédaient en dehors de toute logique et sans aucun lien les uns avec les autres, Véronique retourna près d’Honorine, que son état de faiblesse avait empêchée d’assister à l’enterrement de son maître. ” [↩︎] Source : Wikisource ▶︎
“ Don Luis se tourna vers Stéphane : — Vous vous rappelez, Stéphane, les angoisses par lesquelles le vieux Druide et vous avez passé, et votre joie lorsque vous avez découvert l’arbre préparé avec l’inscription : V. d’H. Sur cet arbre, nulle victime encore. Véronique sera sauvée, et, de fait, on entend un bruit de voix qui vient du Prieuré. C’est le cortège sinistre. Parmi les ténèbres qui s’épaississent, il monte lentement le long des pelouses. La lanterne s’agite. Une halte. Vorski pérore. Le dénouement approche. Bientôt ce sera l’assaut et ce sera la délivrance de Véronique. ” [↩︎] Source : Wikisource ▶︎
“ La prophétie n’en parle pas. En tout cas, Vorski agit au petit bonheur. À Sarek, il enlève François et Stéphane Maroux, puis, autant par précaution que pour traverser l’île sans attirer l’attention et pour pénétrer plus facilement au Prieuré, il endosse les vêtements de Stéphane, tandis que Raynold revêt ceux de François. La tâche, d’ailleurs, est facile. Il n’y a dans la maison qu’un vieillard, M. d’Hergemont, et une femme, Marie Le Goff. Dès qu’ils seront supprimés, on fouillera les chambres, et principalement celle de Maguennoc. ” [↩︎] Source : Wikisource ▶︎
Maurice Leblanc, Le Bouchon de cristal “ M. Nicole semblait attendre la suite de la conversation. Prasville qui, à l’abri des livres accumulés sur la table, tenait d’une main son revolver, et de l’autre touchait au bouton de la sonnerie électrique, Prasville sentait avec un âpre plaisir toute la force de sa position. Il était maître de la liste. Il était maître de Lupin ! — S’il bouge, pensait-il, je braque mon revolver sur lui et j’appelle. S’il m’attaque, je tire. À la fin, M. Nicole reprit : — Puisque nous sommes d’accord, monsieur le secrétaire général, je crois qu’il ne vous reste plus qu’à vous hâter. ” [↩︎] Source : Wikisource ▶︎
Maurice Leblanc, Une femme “ Dehors, en pleine après-midi, Mme Chalmin hésita. Où aller ? Sa maison ne l’attirait guère. Elle en partait d’ordinaire à ce moment pour rejoindre M. Bouju-Gavart. Cette fin de journée à traverser lui infligea un certain effroi. Somme toute, elle n’était point préparée à un changement d’existence aussi radical. Au hasard elle enfila des rues. Le ciel, un ciel brumeux de mars, comprimait la ville morne et s’égouttait en humidité sur les toits et sur le pavé boueux. Des gens marchaient, l’aspect grelottant. De place en place dansait un fiacre attelé d’un cheval triste. Lucie frissonna. ” [↩︎] Source : Wikisource ▶︎
Maurice Leblanc, Le Cercle rouge “ Dans le vestibule il rencontra Silas Farwell qui, en hâte, fuyait le Club dont on venait d’ailleurs de le rayer par acclamation. — Vous triomphez, monsieur Gordon, siffla-t-il avec une rage haineuse en voyant l’avocat. Mais il y a quelqu’un qui paiera pour tout le monde. La dame au Cercle Rouge, Mlle Travis, celle qui vous a si bien défendu, est coupable, elle, et n’échappera pas à la justice. ” [↩︎] Source : Wikisource ▶︎
Maurice Leblanc, Arsène Lupin gentleman-cambrioleur “ Ne riez pas: l'aventure avait été charmante, et j'en ai gardé encore le souvenir attendri... Et puis, je suis quelque peu neurasthénique! La vie est si fiévreuse de nos jours! Il faut savoir, à certains moments, faire ce que l'on appelle une cure d'isolement. Cet endroit est souverain pour les régimes de ce genre. On y pratique la cure de Santé dans toute sa rigueur.—Arsène Lupin, observa Ganimard, vous vous payez ma tête.—Ganimard, affirma Lupin, nous sommes aujourd'hui vendredi. Mercredi prochain, j'irai fumer mon cigare chez vous, rue Pergolèse, à quatre heures de l'après-midi. ” [↩︎] Source : Gutenberg ▶︎
Maurice Leblanc, La Demoiselle aux yeux verts “ N’est-ce pas, Rodolphe ? Tu n’y mets aucun obstacle, et mademoiselle est libre ?... N’est-ce pas, tu es ravi de ce dénouement qui satisfait ton esprit de justice et de courtoisie ? Vous venez, Aurélie ? Elle vint timidement, sentant bien que la bataille n’était pas gagnée. De fait, au seuil de la porte, Marescal se dressa, impitoyable. Brégeac le rejoignit. Les deux hommes faisaient cause commune contre le rival qui triomphait... XIDu sang... ” [↩︎] Source : Wikisource ▶︎
Maurice Leblanc, L’Œuvre de mort “ Elle se termina d’un coup. Une fois encore, son père, le croyant sorti, négligea de fermer la porte de sa chambre. Marc s’y faufila pour feuilleter à nouveau le précieux livre de comptes. Mais sur la commode, ses yeux remarquèrent le tas des petits paquets pharmaceutiques que M. Hélienne s’administrait quotidiennement. Et une quiétude immédiate l’envahit. Il savait comment supprimer le vieux, discrètement, silencieusement, sans danger, ni crainte de remords. IV Le sentiment de son pouvoir le maintint en un équilibre délicieux. ” [↩︎] Source : Wikisource ▶︎
Maurice Leblanc, La Robe d’écailles roses (1912) “ Mais depuis lors, Mme de la Vaudraye regarda son fils de façon différente, et il y eut, de même, dans sa conduite avec Gilberte, quelque chose qui n’y était point jusqu’ici, une nuance de respect. Guillaume dit à Gilberte : « Vous êtes une vraie fée, mieux qu’une fée même, car Votre pouvoir s’exerce sans que vous le désiriez ou que vous le sachiez. Vous n’avez pas besoin de le vouloir pour faire le bien, pour désarmer les rancunes, pour guérir les plaies, pour donner envie d’être bon et indulgent. Il vous suffit d’être, et tout s’ennoblit autour de vous. » ” [↩︎] Source : Wikisource ▶︎
Maurice Leblanc, La Comtesse de Cagliostro “ À la fin, fermant son livre, il éteignit la lampe. Ayant vu ce qu’elle voulait voir, Joséphine Balsamo quitta son poste et retourna près de ses complices. Elle leur avait déjà donné ses instructions, mais, par prudence, elle recommença et, durant dix minutes, insista : — Surtout, pas de brutalité inutile. Tu entends, Léonard ?... Comme il n’a rien à sa portée pour se défendre, vous n’aurez pas besoin de vous servir de vos armes. Vous êtes cinq, cela suffit. — S’il résiste ? fit Léonard. — C’est à vous d’agir de telle manière qu’il ne puisse pas résister. ” [↩︎] Source : Wikisource ▶︎
Maurice Leblanc, 813 “ N’empêche que voilà un crime bel et bien établi à l’actif du sieur Lupin. — Le premier, observa M. Lenormand. — Le premier, en effet... Mais c’était inévitable. On ne mène pas cette vie-là sans, un jour ou l’autre, être acculé au crime par les circonstances. M. Kesselbach se sera défendu... — Non, puisqu’il était attaché. — En effet, avoua Gourel déconcerté, et c’est même fort curieux... Pourquoi tuer un adversaire qui n’existe déjà plus ?... Mais n’importe, si je lui avais mis la main au collet hier, quand nous nous sommes trouvés l’un en face de l’autre, au seuil du vestibule... ” [↩︎] Source : Wikisource ▶︎
“ Et pour soutenir cette lutte, c’est-à-dire pour découvrir et réaliser l’affaire Kesselbach, je suis, moi, emprisonné, tandis qu’il est, lui, libre, inconnu, inaccessible, qu’il dispose des deux atouts que je croyais avoir, Pierre Leduc et le vieux Steinweg... — bref, qu’il touche au but, après m’en avoir éloigné définitivement. Nouvelle pause méditative, puis nouveau monologue : — La situation n’est pas brillante. D’un côté tout, de l’autre rien. En face de moi un homme de ma force, plus fort, même, puisqu’il n’a pas les scrupules dont je m’embarrasse. Et pour l’attaquer, point d’armes. ” [↩︎] Source : Wikisource ▶︎
Maurice Leblanc, L’Œuvre de mort “ En quittant Bertrande, il s’écria : — Aie confiance, chère amie, je veille. Il courut au Prieuré. Son devoir le stimulait. Il faisait bon marché de lui-même, de ses scrupules, de ses appréhensions, de sa femme surtout. Il se hâtait vers elle, comme s’il lui eût suffi d’arriver pour qu’elle consentît à se retirer de ce monde, sans bruit ni scandale. Un tel esprit d’abnégation l’animait qu’il en dotait les autres ainsi que d’un sentiment presque vulgaire. En présence de Louise, il eut cependant l’intuition qu’un petit effort personnel ne serait peut-être pas inutile. ” [↩︎] Source : Wikisource ▶︎
Maurice Leblanc, L’Éclat d’obus… “ Aujourd’hui, c’est moi que l’on attaque. Mon union avec ta sœur est brisée, et rien ne peut plus nous rapprocher l’un de l’autre, de même que rien non plus ne peut faire qu’il y ait, entre toi et moi, l’amitié et la confiance que nous avions le droit d’espérer. Ne m’interroge pas, Bernard, ne cherche pas à en savoir davantage. Un jour peut-être, et je ne souhaite pas qu’il arrive, tu sauras pourquoi je te demande le silence. VICE QUE PAUL VIT AU CHÂTEAU D’ORNEQUIN Dès l’aube, Paul Delroze fut réveillé par des sonneries de clairon. ” [↩︎] Source : Wikisource ▶︎
Maurice Leblanc, Le Cercle rouge “ Oui, monsieur Lamar, et voici les instructions que nous avons. Max ouvrit le pli qu’on lui tendait et lut : « Je vous charge d’arrêter Charles Gordon, l’avocat de la Coopérative Farwell, qui est accusé de détournements des fonds de garantie de cette société. Il paraît que cet inculpé se cache dans les rochers de Surfton, où il vit en ermite. Priez le docteur Lamar de vous prêter aide et assistance s’il le peut. » Randolph Allen, chef de la police. » XXIVLa cabane en flammes En lisant les instructions d’Allen, Max Lamar fronça le sourcil. ” [↩︎] Source : Wikisource ▶︎
Maurice Leblanc, La Cagliostro se venge (1935) “ Tantôt, je travaillais de concert avec M. Rousselain, et tantôt contre lui, et, en fin de compte, tout en croyant Félicien innocent, j’en étais arrivé à considérer Rolande et Jérôme comme deux complices. Parfaitement. Comment pouvais-je imaginer, Rolande, que toute votre conduite fût fondée sur la haine ! La haine n’est pas un sentiment qui court les rues. La haine, portée à ce point, c’est une anomalie, et elle a forcément pour conséquence de faire faire des bêtises. ” [↩︎] Source : Wikisource ▶︎
Maurice Leblanc, L’Éclat d’obus… “ Minute horrible, car Paul Delroze sentait tout le danger d’une intervention qui n’aurait même point l’avantage d’être efficace, puisque la mort de Karl n’empêcherait pas la comtesse Hermine de poursuivre ses projets. Bernard murmura : — Tu n’as cependant pas l’intention d’enlever Élisabeth ? Il y a là tout un poste de factionnaires. — Je ne veux qu’une chose : abattre Karl. — Et après ? — Après ? On s’empare de nous. Il y a interrogatoire, enquête, scandale... Le prince Conrad se mêle de l’affaire. — Et on nous fusille. Je t’avoue que ton plan... ” [↩︎] Source : Wikisource ▶︎
Maurice Leblanc, Une femme “ Elle se rejeta sur René. Elle le trouva tapageur et peu caressant, plus affectueux avec sa bonne qu’avec elle-même. Une tentative analogue opérée près de Robert ne réussit pas davantage. Son mari la traitait moins en femme qu’en associée. Il la tenait au courant de ses affaires et du placement de sa fortune. Rien de la tendresse primitive ne subsistait. En son oisiveté, Lucie eut des minutes de clairvoyance où elle se rendit compte de cette métamorphose. Son isolement s’en accrut. Elle s’ennuya. La vie la décevait. Elle s’attendait à une somme de plaisirs plus considérable. Lesquels ? ” [↩︎] Source : Wikisource ▶︎
Maurice Leblanc, Le Cercle rouge “ Car c’était celle-ci qui venait de quitter l’auto dans laquelle, avec Gordon, elle était montée quelques minutes avant. Le fugitif, resté dans la voiture, devait attendre la jeune fille dans le parc public où le chauffeur avait reçu l’ordre de se rendre. — Vous avez fait un bon voyage ? demanda Max Lamar. J’espère que Mme Travis est également en bonne santé. Permettez-moi de vous présenter M. Silas Farwell, le directeur de la Coopérative, dont vous avez certainement entendu parler. ” [↩︎] Source : Wikisource ▶︎
Maurice Leblanc, L’Éclat d’obus… “ Le feu continuait toujours. — Encore trois heures à tenir, grogna le colonel, nous tiendrons, mais le quart du régiment y passera. À ce moment un obus siffla entre les officiers et les hommes de liaison et se ficha en pleine terre. Tous ils eurent un mouvement de recul dans l’attente de l’explosion. Mais un des hommes, un caporal, s’élança, saisit l’obus et l’examina. — Vous êtes fou, caporal ! hurla le colonel. Lâchez donc ça et presto. Le caporal remit doucement le projectile dans son trou, puis, en hâte, il s’approcha du colonel, réunit les talons et porta la main à son képi. ” [↩︎] Source : Wikisource ▶︎