Jules Verne, Les Enfants du capitaine Grant (1868) “ Le quartier-maître se retira sous la garde de deux matelots . « Ce scélérat aurait pu être un homme , dit le major . – Oui , répondit Glenarvan . C' est une nature forte et intelligente ! Pourquoi faut -il que ses facultés se soient tournées vers le mal ! – Mais Harry Grant ? – Je crains bien qu' il soit à jamais perdu ! Pauvres enfants , qui pourrait leur dire où est leur père ? – Moi ! répondit Paganel . Oui ! moi . » On a dû le remarquer , le géographe , si loquace , si impatient d' ordinaire ordinaire avait à peine parlé pendant l' interrogatoire d' Ayrton . ” [↩︎] Source : Gallica ▶︎
Jules Verne, L’Île mystérieuse (19??) “ L'acide sulfurique est un des agents les plus employés, et l'importance industrielle d'une nation peut se mesurer à la consommation qui en est faite. Cet acide serait plus tard d'une utilité extrême aux colons pour la fabrication des bougies, le tannage des peaux, etc., mais en ce moment, l'ingénieur le réservait à un autre emploi. Cyrus Smith choisit, derrière les Cheminées, un emplacement dont le sol fût soigneusement égalisé. Sur ce sol, il plaça un tas de branchages et de bois haché, sur lequel furent placés des morceaux de schistes pyriteux, arcboutés les uns contre les autres ” [↩︎] Source : Gallica ▶︎
Jules Verne, Autour de la Lune “ Non, répondit Nicholl, jusqu’ici. Pas un homme, pas un animal, pas un arbre. Après tout, si l’atmosphère s’est réfugiée au fond des cavités, à l’intérieur des cirques, ou même sur la face opposée de la Lune, nous ne pouvons rien préjuger. – D’ailleurs, ajouta Barbicane, même pour la vue la plus perçante, un homme n’est pas visible à une distance supérieure à sept kilomètres. Donc s’il y a des Sélénites, ils peuvent voir notre projectile, mais nous ne pouvons les voir. ” [↩︎] Source : Wikisource ▶︎
Jules Verne, L’Île mystérieuse “ Gédéon Spilett, Harbert, Nab et Pencroff, habilement guidés par l'ingénieur, étaient devenus les plus adroits ouvriers du monde. La nécessité est, d'ailleurs, de tous les maîtres, celui qu'on écoute le plus et qui enseigne le mieux. ” [↩︎] Source : Gutenberg ▶︎
Jules Verne, Kéraban-le-Têtu (1883) “ La petite caravane, partie à six heures du matin de Trébizonde, arrivait à neuf heures à Platana, après une étape de cinq lieues. Platana, c'est l'ancienne Hermouassa. Pour l'atteindre, il faut traverser une sorte de vallée, où poussent l'orge, le blé, le maïs, où se développent de magnifiques plantations de tabac qui y réussissent merveilleusement. Le seigneur Kéraban ne put se retenir d'admirer les produits de cette solanée d'Asie, dont Cette étape côtoyait la lisière de forêts superbes. ” [↩︎] Source : Gallica ▶︎
Jules Verne, L'Agence Thompson and C°… (1907) “ A leurs côtés, lady Heilbuth, lady Hamilton, et deux dames considérables. Les autres passagers s'étaient casés à leur guise, au petit bonheur ou au gré de leurs sympathies. Robert, discrètement relégué au bout de la table, se trouva par hasard entre Roger de Sorgues et Saunders, non loin de la famille Lindsay. Il ne se plai- gnit pas de ce hasard. Le commencement du repas se fit en silence. Mais, dès que le premier appétit fut apaisé, des conversations, d'abord particulières, puis générales, ne tardèrent pas à s'engager. ” [↩︎] Source : Gallica ▶︎
Jules Verne, Les Naufragés du Jonathan “ Le Kaw-djer, il est superflu de le dire, n’avait jamais inspiré au jeune Halg que des idées d’indépendance, celles qui lui étaient chères entre toutes. Ce n’était pas un maître, c’était un égal que Karroly et son fils devaient voir en lui. De maître, il n’en est pas, il ne peut y en avoir pour un homme digne de ce nom. On n’a de maître que soi-même, et, d’ailleurs, il n’en est pas besoin d’autre, ni dans le ciel, ni sur la terre. ” [↩︎] Source : Gutenberg ▶︎
Jules Verne, L’Île mystérieuse “ Là, sous la main intelligente de l'ingénieur et de ses compagnons, tout prospéra. Pas un des anciens colons de l'île Lincoln ne manquait, car ils avaient juré de toujours vivre ensemble, Nab là où était son maître, Ayrton prêt à se sacrifier à toute occasion, Pencroff plus fermier qu'il n'avait jamais été marin, Harbert, dont les études s'achevèrent sous la direction de Cyrus Smith, Gédéon Spilett lui-même, qui fonda le New Lincoln Herald, lequel fut le journal le mieux renseigné du monde entier. ” [↩︎] Source : Gutenberg ▶︎
Jules Verne, La Maison à vapeur “ L'homme, simple habitant de la terre, ne saurait en franchir les bornes! Mais s'il est rivé à son écorce, il peut en pénétrer tous les secrets.—Il le peut, il le doit! reprit Banks. Tout ce qui est dans la limite du possible doit être et sera accompli. Puis, lorsque l'homme n'aura plus rien à connaître du globe qu'il habite...—Il disparaîtra avec le sphéroïde qui n'aura plus de mystères pour lui, répondit le capitaine Hod. ” [↩︎] Source : Gutenberg ▶︎
Jules Verne, Le Tour du monde en quatre-vingts jours “ On fume l'opium partout et toujours dans l'empire du Milieu. Hommes et femmes s'adonnent à cette passion déplorable, et lorsqu'ils sont accoutumés à cette inhalation, ils ne peuvent plus s'en passer, à moins d'éprouver d'horribles contractions de l'estomac. Un grand fumeur peut fumer jusqu'à huit pipes par jour mais il meurt en cinq ans.Or, c'était dans une des nombreuses tabagies de ce genre, qui pullulent, même à Hong-Kong, que Fix et Passepartout étaient entrés avec l'intention de se rafraîchir. ” [↩︎] Source : Gutenberg ▶︎
Jules Verne, Vingt mille lieues sous les mers “ Le Nautilus se maintenait à la surface de l'Océan. Ned Land, ayant déjà pêché dans les mers arctiques, était familiarisé avec ce spectacle des icebergs. Conseil et moi, nous l'admirions pour la première fois.Dans l'atmosphère, vers l'horizon du sud, s'étendait une bande blanche d'un éblouissant aspect. Les baleiniers anglais lui ont donné le nom de « ice-blinck ». Quelque épais que soient les nuages, ils ne peuvent l'obscurcir. Elle annonce la présence d'un pack ou banc de glace. ” [↩︎] Source : Gutenberg ▶︎
Jules Verne, Le Pays des fourrures “ Pauvre monsieur Black! dit alors Mrs. Paulina Barnett, il faut convenir que jamais astronome, depuis que le monde existe, ne s'est vu exposé à pareille mésaventure!— En tout cas, madame, répondit Jasper Hobson, il n'y a aucunement de notre faute! On ne pourra rien reprocher, ni à vous, ni à moi. La nature a tout fait, et elle est la seule coupable! Le tremblement de terre a brisé le lien qui rattachait la presqu'île au continent, et nous sommes bien réellement emportés sur une île flottante. ” [↩︎] Source : Gutenberg ▶︎
Jules Verne, Aventures du Capitaine Hatteras “ Que ce radeau de glace vînt à culbuter, et les ours, se précipitant vers l'embarcation, en eussent tenté l'abordage.Pendant un quart d'heure, long comme un siècle, la chaloupe et le glaçon naviguèrent de conserve, tantôt écartés de vingt toises, tantôt prêts à se heurter; parfois l'un dominait l'autre, et les monstres n'avaient qu'à se laisser choir. Les chiens groënlandais tremblaient d'épouvante. Duk restait immobile.Hatteras et ses compagnons étaient muets ” [↩︎] Source : Gutenberg ▶︎
“ La côte occidentale de la Nouvelle-Amérique se prolongeait dans l'ouest par une suite de baies au-delà du cap Washington; les voyageurs, pour éviter cette immense courbure, après avoir franchi les premières rampes de Bell-Mount, se dirigèrent vers le nord, en prenant par les plateaux supérieurs. C'était une notable économie de route; Hatteras voulait, à moins que des obstacles imprévus de détroit et de montagne ne s'y opposassent, tirer une ligne droite de trois cent cinquante milles depuis le Fort-Providence jusqu'au pôle. ” [↩︎] Source : Gutenberg ▶︎
Jules Verne, Robur-le-conquérant “ Le public, muet d’horreur, haletant, était saisi de cette sorte d’épouvante qui oppresse la poitrine, qui prend aux jambes, quand on voit tomber quelqu’un d’une grande hauteur. Un combat aérien se préparait, combat où ne s’offraient même pas les chances de salut d’un combat naval, — le premier de ce genre, mais qui ne sera pas le dernier, sans doute, puisque le progrès est une des lois de ce monde. Et si le Go a head portait à son cercle équatorial les couleurs américaines, l’Albatros avait arboré son pavillon, l’étamine étoilée avec le soleil d’or de Robur-le-Conquérant. ” [↩︎] Source : Gutenberg ▶︎
Jules Verne, Kéraban-le-Têtu (1883) “ « Mon oncle ! s'écria Ahmet en lui tendant les bras, pendant que Nizib et Bruno gardaient son cheval et celui du Hollandais, mon oncle ! — Mon ami ! » ajouta Van Mitten. Kéraban leur saisit la main à tous deux, et montrant les Cosaques, qui se promenaient sur la lisière do la route : « En chemin de fer ! s'écria-t-il. Ces misérables m'ont forcé à monter en chemin de fer !. Moi !. moi! » Bien évidemment, d'avoir été réduit à ce mode de locomotion, indigne d'un vrai Turc, c'était ce qui excitait chez le seigneur Kéraban la plus violente irrita- tion! ” [↩︎] Source : Gallica ▶︎
Jules Verne, Le Pays des fourrures “ Rien, madame, répondit le lieutenant Hobson, rien. Il faut attendre, il faut appeler de tous nos voeux cet hiver arctique, si généralement, si justement redouté des navigateurs, et qui seul peut nous sauver. L'hiver, c'est la glace, madame, et la glace, c'est notre ancre de salut, notre ancre de miséricorde, la seule qui puisse arrêter la marche de l'île errante. ” [↩︎] Source : Gutenberg ▶︎
Jules Verne, Bourses de voyage “ Elle est située sur la côte orientale de l’île, dont les hauteurs la défendent de la violence trop fréquente des alizés. Mais le port n’est pas suffisamment abrité contre les houles du large, surtout à l’époque des grandes marées, et la tenue n’y est pas sûre. Un navire est exposé à chasser sur ses ancres, et les équipages sont toujours prêts à changer de mouillage au premier indice de mauvais temps. Aussi, puisque l’Alert devait séjourner plusieurs jours à la Dominique, Harry Markel préféra-t-il, non sans raison, ne point relâcher à Ville-des-Roseaux. ” [↩︎] Source : Wikisource ▶︎
Jules Verne, Cinq semaines en ballon… (1883) “ Il ne savait pas que les dernières lettres du docteur Vogel avaient fait connaître cette singularité des rives du Tchad, où les reptiles sont plus nombreux qu'en aucun pays du monde. Après ce qu'il venait de voir, Joe résolut d'être plus circonspect à l'avenir, et, s'orientant sur le soleil, il se mit en marche en se dirigeant vers le nord-est. Il évitait avec le plus grand soin cabanes, cases, huttes, tanières, en un mot tout ce qui peut servir de réceptacle à la race humaine. ” [↩︎] Source : Gallica ▶︎
Jules Verne, La Maison à vapeur “ On se souvient que, le 24 mai dernier, à Bhôpal, pendant les dernières fêtes du Moharum, auxquelles il s'était audacieusement mêlé, le nabab avait été prévenu du départ de sir Edward Munro pour les provinces septentrionales de l'Inde. Sur son ordre, Kâlagani, l'un des Indous les plus absolument dévoués à sa cause et à sa personne, avait quitté Bhôpal. Se lancer sur les traces du colonel, le retrouver, le suivre, ne plus le perdre de vue, jouer sa vie, s'il le fallait, pour se faire admettre dans l'entourage de l'implacable ennemi de Nana Sahib, telle était sa mission. ” [↩︎] Source : Gutenberg ▶︎
Jules Verne, Nord contre sud “ Mars lui baisait les mains. Ils ne la quitteraient plus maintenant. Miss Alice pourrait lui donner ses soins. Elle reprendrait promptement ses forces. Il n'y avait rien à redouter désormais des machinations de Texar ni de ceux qu'il avait associés à ses vengeances. L'Espagnol était entre les mains des fédéraux, et les fédéraux étaient maîtres de Jacksonville.Cependant, si la femme de James Burbank, si la mère de Gilbert, n'avait plus à trembler pour son mari et pour son fils, toute sa pensée allait se rattacher à sa petite fille disparue. Il lui fallait Dy, comme à Mars, il fallait Zermah. ” [↩︎] Source : Gutenberg ▶︎
Jules Verne, Les Tribulations d’un Chinois en Chine (1879) “ Depuis dix-sept ans , il vivait dans le yamen de Shang-Haï . Il avait été le commensal du père avant d' être celui du fils . Mais d' où venait -il ? A quel passé pouvait -on le rattacher ? Autant de questions assez obscures , auxquelles Tchoung-Héou et Kin-Fo auraient seuls pu répondre . Et s' ils avaient jugé convenable de le faire , – ce qui n' était pas probable , – voici ce que l' on eût appris : Personne n' ignore que la Chine est , par excellence , le royaume où les insurrections peuvent durer pendant bien des années , et soulever des centaines de mille hommes . ” [↩︎] Source : Gallica ▶︎
Jules Verne, Le Village aérien (1901) “ Après tout, ajouta Max Huber, rien que de très naturel!. Est-ce que nous ne sommes pas au centre de l'Afrique?. Or, entre les indigènes et les quadrumanes congolais, — en exceptant Khamis, bien entendu, — j'estime que la différence est mince. — Elle est tout juste, répliqua John Cort, de ce qui distingue l'homme de l'animal, l'être pourvu d'intelligence de l'être qui n'est soumis qu'aux impersonnalités de l'instinct. ” [↩︎] Source : Gallica ▶︎
Jules Verne, Aventures du Capitaine Hatteras “ Depuis plusieurs mois d'ailleurs, le Forward attirait l'attention publique; ce qu'il y avait d'un peu extraordinaire dans sa construction, le mystère qui l'enveloppait, l'incognito gardé par son capitaine, la façon dont Richard Shandon reçut la proposition de diriger son armement, le choix apporté à la composition de l'équipage, cette destination inconnue à peine soupçonnée de quelques-uns, tout contribuait à donner à ce brick une allure plus qu'étrange.Pour un penseur, un rêveur, un philosophe, au surplus, rien d'émouvant comme un bâtiment en partance ” [↩︎] Source : Gutenberg ▶︎
Jules Verne, Les Enfants du capitaine Grant (1893) “ Quant à la distance qui séparait le lac Taupo de la baie Plenty, on pouvait l'évaluer à cent milles. Dix jours de marche à dix milles par jour. Cela se ferait, non sans fatigues; mais, dans cette courageuse troupe, nul ne comptait ses pas. Les missions une fois atteintes, les voyageurs s'y reposeraient en attendant quelque occasion favorable de gagner Auckland, car c'était toujours cette ville qu'ils voulaient gagner. Ces divers points arrêtés, on continua de surveiller les indigènes jusqu'au soir. ” [↩︎] Source : Gallica ▶︎
Jules Verne, Hector Servadac (1877) “ La vérité oblige à avouer que personne ne le réclama. « Le vieux coquin, dit un jour Ben-Zouf, il doit s'exhiber en Amérique comme un revenant du monde solaire ! » Il reste à parler de Palmyrin Rosette. Celui-là, aucune considération, on le croira sans peine, n'avait pu le faire taire! Donc, il avait parlé!. On lui nia sa comète, qu'aucun astronome n'avait jamais aperçue sur l'horizon terrestre. Elle ne fut point inscrite au catalogue de l'Annuaire. A quel point atteignit alors la rage de l'irascible professeur, c'est à peine si l'on peut l'imaginer. ” [↩︎] Source : Gallica ▶︎
Jules Verne, Les voyageurs du XIXe siècle (1880) “ Sa population est loin d'être autochtone ; elle se compose d'indigènes de l'Hadramazt, de l'Yemen ou d'Indiens de Surate et de Bombay, de Malais, qui; venus en pèlerinage, ont fait souche dans la ville. Au milieu de détails très minutieux sur les mœurs, la manière de vivre, le prix des denrées, le nombre des marchands, on rencontre dans le récit de Burckhardt plus d'une anecdote intéressante. Parlant des usages singuliers des habitants de Djeddah, le voyageur dit : « Presque tout le monde a l'habitude d'avaler chaque matin une tasse à café pleine de « ghi » ou beurre fondu. ” [↩︎] Source : Gallica ▶︎
Jules Verne, Le Pilote du Danube “ Dans l'impossibilité d'être Ilia Brusch, Karl Dragoch ne pouvait-il se contenter de prendre passage à son bord? Qui ferait attention au compagnon d'un homme devenu presque célèbre et qui monopoliserait par conséquent à son profit l'intérêt général? Et même, si quelqu'un laissait par inadvertance tomber un regard distrait sur ce compagnon obscur, était-il admissible qu'il établît le moindre rapprochement entre ce vague inconnu et le policier, qui accomplirait ainsi sa mission dans une ombre protectrice? ” [↩︎] Source : Gutenberg ▶︎
Jules Verne, Aventures du Capitaine Hatteras “ Un ouragan d'une violence extrême se déchaîna; une neige épaisse s'empara de l'atmosphère, ne permettant plus à un rayon de lumière d'arriver au Forward. Pendant plusieurs heures, on fut inquiet du sort de Bell et de Simpson, que la chasse avait entraînés au loin; ils ne regagnèrent le bord que le lendemain, après être restés une journée entière couchés dans leur peau de daim, tandis que l'ouragan balayait l'espace au-dessus d'eux, et les ensevelissait sous cinq pieds de neige. Ils faillirent être gelés, et le docteur eut beaucoup de peine à rétablir en eux la circulation du sang. ” [↩︎] Source : Gutenberg ▶︎
Jules Verne, Vingt mille lieues sous les mers “ Oui, monsieur le professeur, répondit avec une véritable émotion le capitaine Nemo, et je l’aime comme la chair de ma chair ! Si tout est danger sur un de vos navires soumis aux hasards de l’Océan, si sur cette mer, la première impression est le sentiment de l’abîme, comme l’a si bien dit le Hollandais Jansen, au-dessous et à bord du Nautilus, le cœur de l’homme n’a plus rien à redouter. Pas de déformation à craindre, car la double coque de ce bateau a la rigidité du fer ; pas de gréement que le roulis ou le tangage fatiguent ” [↩︎] Source : Wikisource ▶︎