Solidarité mondiale pour l'urgence et pour le développement… (1996) ⮑ “ Le Secours Populaire soutient, dans l'esprit de la Déclaration universelle des droits de l'homme, aux plans matériel, sanitaire, médical et juridique, les personnes et leurs familles victimes de l'arbitraire, de l'injustice sociale, des calamités naturelles, de la misère, de la faim, du sous-développement, des conflits armés. Pour le Secours Populaire, la solidarité signifie agir en partenariat, dans le respect de la dignité des personnes, pour créer un vaste réseau d'entraide. ” [↩︎] Source : Gallica ▶︎
Jules Lecomte, La charité à Paris (1861) ⮑ “ La charité ne consiste point seulement à donner des secours à celui qui ne peut suffire à ses besoins ; son action est plus large ; nous avons vu qu'aucune détresse ne lui est étrangère. Elle n'est pas moins heureuse lorsqu'elle adoucit les souffrances de celui qui ne se suffit qu'au prix des plus rudes privations et qui trouve, dans un noble sentiment de sa dignité, le courage de travailler et de souffrir plutôt que de tendre la main. Or, c'est à cette classe, si nombreuse et si intéressante, que ces fourneaux porteront secours. ” [↩︎] Source : Gallica ▶︎
Administration générale de l'assistance publique, L'Assistance publique en 1900 (1900) ⮑ “ Les secours accordés pour prévenir les abandons sont de différente nature : les uns sont périodiques, d'autres accidentels ; les uns sont délivrés en argent, d'autres en nature (layettes, berceaux, lait stérilisé) . Secours périodiques et non périodiques Les secours préventifs d'abandon sont accordés pour les tout jeunes enfants, qu'ils soient élevés au sein ou au biberon. Peuvent bénéficier de ce secours les veuves ou les veufs, les filles-mères abandonnées, les femmes légitimes délaissées et celles dont le mari est interné ou emprisonné. ” [↩︎] Source : Gallica ▶︎
Ange Blaize, Des hôpitaux et hospices civils de la ville de Paris… (1844) ⮑ “ L'organisation des secours publics est une grave et importante question qui se rattache, par divers côtés, aux problèmes les plus compliqués de l'économie sociale. La solution en est d'autant plus difficile, que l'économie sociale, à peine débarrassée des langes de la première enfance, marche, d'un pas incertain encore, dans des voies jusqu'à présent non frayées, et dans lesquelles elle n'a, pour se guider, que les instincts qui poussent l'humanité à chercher un remède à ses maux, un soulagement à ses souffrances. ” [↩︎] Source : Gallica ▶︎
Adolphe Benestor Lunel, Dictionnaire de la conservation de l'homme… (1861-1863) ⮑ “ La société ne doit des secours qu'à ceux qui, par la force des circonstances, se trouvent dans l'impossibilité de fournir à leurs premiers besoins. Distribuer des secours dans tout autre cas, c'est créer la mendicité, nourrir la paresse et produire les vices. ” [↩︎] Source : Gallica ▶︎
Edmond Dupuy, Manuel d'hygiène publique et industrielle ou Résumé pratique des attributions des membres des… (1881) ⮑ “ Les secours à domicile sont peut-être la branche la plus importante des secours publics. Les hôpitaux et les hospices ne doivent en être en quelque sorte que le supplément ; ils sont nécessaires pour ceux qui se trouvent dans un dénùment absolu, sans parents, sans amis, sans aucun moyen personnel d'existence; mais, à l'aide de secours à domicile, on peut diminuer considérablement le nombre de ceux qui demandent à y être admis, en les retenant dans le sein de leur famille. ” [↩︎] Source : Gallica ▶︎
Charles-Jean-Baptiste Bonnin, Abrégé des "Principes d'administration" de C.-J.-B. Bonnin… (1829) ⮑ “ Porter' des consolations dans le sein des familles, y distribuer les secours de la bienfaisance , c'est la perfection de la charité publique, comme de la charité particulière ; mais porter les hommes au travail, à ne chercher de ressources que dans eux-mêmes, à économiser jour le temps où les forces leur manqueront, où l'âge et les infirmités les rendront inhabiles à satisfaire à leurs besoins , à se rendre ainsi indépendants dans les derniers temps de leur existence, voilà la perfection d'une administration sage et politique. ” [↩︎] Source : Gallica ▶︎
Maxime Petit, Dictionnaire usuel de droit (1904) ⮑ “ Les sociétés de secours mutuels sont des associations de prévoyance qui se proposent d'atteindre un ou plusieurs des buts suivants : assurer à leurs membres participants et à leurs familles des secours en cas dé maladie, blessures pu infirmités, leur constituer des pensions de retraites, contracter à leur profit des assurances individuelles ou collectives en cas de vie, de décès pu d'accidents, pourvoir aux frais des funérailles et allouer des secours aux ascendants, aux veufs, veuves ou orphelins des membres participants décédes. ” [↩︎] Source : Gallica ▶︎
Adolphe Thiers, De la propriété (1848) ⮑ “ La protection , le secours mutuel, le perfectionnement, voilà le motif, l'avantage de la vie en société, voilà ce que l'homme ne rencontrerait pas dans l'isolement, voilà ce qu'il obtient du rapprochement avec ses semblables. Seul il serait dévoré par un animal plus fort, ou succomberait faute de secours dans les cas de maladie et de décrépitude. Seul il n'apprendrait jamais rien, et le savoir de l'un serait perdu pour l'autre. Mais chaque homme valide a mission de s'occuper de luimême, de se chercher un emploi, et je ne. ” [↩︎] Source : Gallica ▶︎
Jean-Baptiste Say, Traité d’économie politique… ⮑ “ Beaucoup de personnes sont d’avis que le malheur seul donne des droits au secours de la société. Il semblerait plutôt que pour réclamer ces secours comme un droit, il faudrait que les malheureux prouvassent que leurs infortunes sont une suite nécessaire de l’ordre social établi, et que cet ordre social lui-même ne leur offrait, en même temps, aucune ressource pour échapper à leurs maux. Si leurs maux ne résultent que de l’infirmité de notre nature, on ne voit pas aisément comment les institutions sociales seraient tenues de les réparer. ” [↩︎] Source : Wikisource ▶︎
Mémoires de l'Académie royale des sciences morales et politiques de l'Institut de France… (1841-1847) ⮑ “ Jamais un cas de détresse ne s'est présenté sans que des secours suffisants se soient trouvés dans la localité: et je suis tellement convaincu que toutes les fois qu'un homme en détresse se trouvera sous des yeux humains et à portée d'oreilles humaines, il éveillera irrésistiblement la compassion humaine, que c'est pour moi une impossibilité morale qu'un homme puisse mourir de besoin en vue de ses semblables. ” [↩︎] Source : Gallica ▶︎
Georges Rondel, La protection des faibles… (1912) ⮑ “ Patronage des familles — Le secours efficace ne se borne pas à une somme d'argent plus ou moins forte et les échecs rencontrés par les bienfaiteurs ne proviennent pas tous de l'incurable déchéance du secouru. Pour réaliser un sauvetage moral, il faut examiner le cas avec ses tenants et aboutissants, envisager, non pas l'individu isolé, mais l'ensemble de la famille qui fait bourse commune ou qui devrait le faire, de façon à proposer une solution qui ne soit pas partielle, mais qui s'applique à la fois au chef de la famille et à ses divers membres. ” [↩︎] Source : Gallica ▶︎
Charles-Jean-Baptiste Bonnin, Abrégé des "Principes d'administration" de C.-J.-B. Bonnin… (1829) ⮑ “ Je suis convaincu que ce qu'il y a à faire en secours publics repose sur deux principes bien évidents : le premier, de n'accorder des secours qu'à ceux qui en ont réellement besoin, autrement c'est se priver des moyens de secourir ceux qui y ont véritablement droit, c'est doter la fainéantise et tous les vices qui en sont la suites le second, non moins important, d'appliquer le genre de secours qui convient à tel ou tel individu dans telle ou telle position. ” [↩︎] Source : Gallica ▶︎
Charles Vasserot, Nouveau manuel complet des maires… (1866) ⮑ “ De tous temps et chez tous les peuples, la société a donné des secours à ces infortunés ; mais elle doit prendre des moyens pour n'y faire participer que ceux qui en ont un besoin absolu : elle rejettera l'enfant dont les parents sont connus; elle refusera le vieillard dont la famille peut soutenir les dernières années; elle n'adoptera que ceux qui se trouvent sans appui comme sans secours. Le droit qu'a seul le vrai besoin aux aumônes publiques fait un devoir à l'administration de la plus inflexible sévérité. ” [↩︎] Source : Gallica ▶︎
Congrès national d'assistance publique et privée, … (1894) ⮑ “ Pour les individus valides, en état de travailler, la situation est tout autre. Les secours publics ne sauraient avoir pour eux un caractère obligatoire. Ce sont là des questions d'espèce, que, seul, le bureau de bienfaisance peut apprécier convenablement. Autant il est juste de s'apitoyer sur le sort d'un individu que la maladie ou la vieillesse, ou un chômage forcé, empêche de travailler, et, par suite, prive de ses ressources quotidiennes, autant il est bon de se montrer sévère envers tel autre individu dont l'état de misère est la conséquence de sa paresse ou de son inconduite. ” [↩︎] Source : Gallica ▶︎
Albert Giraud, Ier et IIe Congrès internationaux d'assistance… (1906) ⮑ “ Il y a beaucoup d'aventuriers. Quelques-uns établissent des associations pour exploiter les secours et profiter de toutes les bonnes aubaines. D'autres font appel aux hommes influents d'un ou deux partis politiques et, sous prétexte de charité, reçoivent une large compensation pour les services qu'ils prétendent leur avoir rendus. Les demandes affluent de la part de gens de toutes les catégories, qui ne sont le plus souvent que les lamentables victimes d'une existence fausse, misérable, où reste imprimé le signe de leur dégradation et de l'esclavage de leurs vices. ” [↩︎] Source : Gallica ▶︎
Maurice Rigaux, Sois fier de ta foi… (1933) ⮑ “ Tout accroissement, tout acte de vie divine en l'homme requiert un don nouveau de Dieu. Le secours actuel de Dieu peut seul conférer valeur divine à l'exercice de la vitalité humaine. Mais pour le juste (celui qui est en état de grâce) cette influence du divin résulte normalement de la greffe permanente (la grâce sanctifiante) . Le Maître de tous les secours siège en son âme, Hôte présent et actif, Roi reconnu et aimé : son appui compénètre, comme par imbibition ou endosmose naturelle, les activités de l'âme surnaturalisée. ” [↩︎] Source : Gallica ▶︎
Pierre-Antoine Givord, Les sociétés de secours mutuels et l'assurance obligatoire contre la maladie… (1899) “ Au point de vue moral, l'obligation de l'assurance détruit tous les bons effets qu'aurait l'assurance libre ; l'assurance réalisée par les sociétés de secours mutuels a pour fondement les plus nobles sentiments, la sage prévoyance, le désir de n'être à charge à personne, le dévouement, mais à une condition, c'est qu'elle repose sur des sacrifices volontairement consentis ; la retenue sur les salaires est, pour le travailleur, désagréable et vexatoire. ” [↩︎] Source : Gallica ▶︎
Antoine-Léonard Thomas, Oeuvres choisies du chancelier d'Aguesseau… (1850) ⮑ “ C'est par cette connaissance que l'homme apprend véritablement à vivre avec les hommes : il est né pour la société; et la connaissance de soi-même, qui ne lui suffit que dans la solitude, doit emprunter le secours de la connaissance des autres hommes, pour se soutenir dans le tourbillon du monde et des affaires. Ainsi l'utilité de l'histoire n'a pas plus besoin d'être prouvée que l'utilité de la connaissance des hommes, qui s'acquiert en grande partie par l'étude de ce qui est arrivé dans les différentes sociétés entre lesquelles la Providence a partagé l'univers. ” [↩︎] Source : Gallica ▶︎
Dictionnaire de Trévoux… ⮑ “ Il faut seulement remarquer qu’abandonner se dit également des choses & des personnes, au lieu que délaisser ne se dit que des personnes. Nous abandonnons les choses dont nous n’avons pas soin. Nous délaissons les malheureux à qui nous ne donnons aucun secours. Souvent nos parens nous abandonnent plutôt que nos amis. Quand on a été abandonné dans l’infortune, on ne connoît plus d’amis dans le bonheur, on ne compte plus que sur sa propre conduite, & l’on ne congratule que soi-même de tous les services que l’on reçoit alors de la part des hommes. ” [↩︎] Source : Wikisource ▶︎
Gilbert Avril, Les chemins de la solidarité (2001) ⮑ “ Si j'ai connu parfois des déceptions, des peines, j'ai bien plus souvent éprouvé des joies quand j'ai pu apprécier l'efficacité des efforts du Secours Populaire. Sauver des vies humaines, rendre à la liberté les victimes de l'arbitraire, ramener les exclus à la conscience de leur dignité, offrir les moyens à ceux qui, dans le Tiers-Monde, cherchent les voies pour se nourrir, se soigner, s'instruire. ” [↩︎] Source : Gallica ▶︎
Louis Reybaud, Du paupérisme et des institutions de charité en France ⮑ “ Les plus simples du monde : c’est de ne pas aller jusqu’à l’abus, de ne pas multiplier ces cadres inflexibles où la charité manque d’air et d’essor, ces catégories où la misère est rangée par compartimens, et où chaque nature de secours porte son étiquette, puis d’affecter à chacune de ces créations, autant que faire se peut, un personnel gratuit et qui se renouvelle incessamment, d’y maintenir l’inspiration spontanée, le dévouement volontaire, d’en bannir tout ce qui sent le métier et dégénère en habitude. ” [↩︎] Source : Wikisource ▶︎
Amand Biéchy, Histoire de la domination des Maures en Espagne d'après Conde… (1846) ⮑ “ La vertu ne consiste pas en ce que vous tourniez vos visages du côté du levant ou du couchant : vertueux sont ceux qui croient en Dieu et au jour dernier, aux sages et au livre, et aux prophètes , qui donnent pour l'amour de Dieu des secours à leurs proches et aux orphelins , aux pauvres et aux voyageurs, et à ceux qui demandent, qui rachètent les captifs, qui observent la prière, qui font l'aumône , remplissent les engagements qu'ils contractent, se montrent patients dans l'adversité, dans les temps durs et dans ” [↩︎] Source : Gallica ▶︎
Charles-Jean-Baptiste Bonnin, Abrégé des "Principes d'administration" de C.-J.-B. Bonnin… (1829) ⮑ “ Les relations administratives avec les citoyens sont de tous les jours et de tous les moments. Tout ce qui intéressé la sûreté individuelle et commune, la prospérité sociale, comme les contributions, la force publique, l'agriculture, l'industrie, le commerce , la population, les secours et travaux publics, les prisons, les hôpitaux, la salubrité, la police,les délassements même, sont de leur ressort. C'est sur l'autorité communale que reposé la sécurité de chacun. De l'administration naissent les raisons qui font aimer aux citoyens le régime dans lequel ils vivent, et son gouvernement. ” [↩︎] Source : Gallica ▶︎
Antoine-Léonard Thomas, Oeuvres choisies du chancelier d'Aguesseau… (1850) ⮑ “ Ceux qui n'apportent à la profession de l'éloquence qu'une connaissance imparfaite, pour lie pas dire une ignorance entière de la science des moeurs, peuvent craindre de tomber dans ce défaut : destitués du secours des choses, ils recherchent ambitieusement celui des expressions , comme un voile magnifique à la faveur duquel ils espèrent de cacher la disette de leur esprit, et de paraître dire beaucoup plus qu'ils ne pensent. ” [↩︎] Source : Gallica ▶︎
Alfred Vacant, Eugène Mangenot, Émile Amann0, Dictionnaire de théologie catholique ⮑ “ L’espérance peut regarder deux choses. Elle regarde comme son objet le bien qu’elle espère. Mais comme ce bien est diflicilc et possible, et comme dans certains cas il nous devient possible non par nous-mêmes, mais par le secours d’autrui, l’espérance regarde aussi ce secours qui nous le rend possible. — En tant qu’elle regarde l’objet espéré, l’espérance déri^e de l’amour (d’un premier amour qui est à sa base) : on n’espère qu’un bien désiré et aimé. ” [↩︎] Source : Wikisource ▶︎
Camille Dreyfus, Un Philanthrope d'autrefois… (1903) ⮑ “ Le devoir social sera assuré soit par l' assistance privée , soit par l' assistance publique ; dans les deux cas , il repose sur la solidarité nationale . Il doit donc s' exercer non seulement de la société à l' individu , mais de groupe à groupe , les communes riches venant au secours des communes pauvres ( 3 ) . L' école moderne reprend l' idée d' un fonds de secours commun à toute la nation , réparti suivant les besoins de la population indigente et suivant les ressources de la population aisée . ” [↩︎] Source : Gallica ▶︎
“ Si le travail est offert au pauvre valide à chaque fois qu' il se présente , et dans le lieu le plus prochain , et de la nature la plus facile , la société le dispense par là de la nécessité de chercher lui-même à s' en procurer ; elle tombe dans l' inconvénient qu' elle voulait éviter en se refusant aux secours gratuits : elle favorise la paresse , l' incurie ; si elle ne donne que des travaux inutiles , elle fait encore le mal d' autoriser la fainéantise , car l' homme travaille mal à un ouvrage dont l' inutilité lui est démontrée . ” [↩︎] Source : Gallica ▶︎
Johann Wolfgang von Goethe, Théâtre de Goethe ⮑ “ Une femme confie avec assurance à un honnête homme, fûtil même étranger, sa destinée incertaine. Il n’est pas étranger celui qui sait compatir. Et un opprimé s’attache promptement à son libérateur. Ce qui, dans le cours de la vie, unit et enchaîne l’épouse à son époux, cette assurance qu’elle ne manquera jamais de conseil, de consolation, d’appui et de secours : par u-ne action hardie, l’homme courageux l’inspire en un moment, et pour toujours, au cœur de la femme environnée de dangers. ” [↩︎] Source : Wikisource ▶︎
Léon Letellier, Pêcheurs de Terre-Neuve ⮑ “ Le moyen de les pénétrer d’humanité, ces hommes, et de leur inculquer le respect de la vie, c’est de leur montrer qu’on attache du prix à la leur. Je ressens leur étonnement lorsqu’ils verront ce « navire sauveur » parcourir le Banc sans autre objet que de s’enquérir de leurs besoins matériels et moraux, en même temps que d’y porter secours. Ces gens endurcis par les circonstances, et non réellement durs, douteront d’abord que l’on puisse s’intéresser à eux sans autres mobiles : ils n’y sont pas habitués. ” [↩︎] Source : Wikisource ▶︎
Henri-François d' Aguesseau, Discours de M. le chancelier d'Aguesseau… (1819) ⮑ “ Tous les hommes désirent d'avoir de l'esprit ; mais ce bien qui est l'objet de leurs souhaits est le présent le plus dangereux que la nature puisse faire au magistrat, si, trop sensible à cet avantage , et dédaignant le secours de la science, il est assez malheureux pour n'avoir que de l'esprit. ” [↩︎] Source : Gallica ▶︎
A de Tourdonnet, Essais sur l'éducation des enfants pauvres… (1861) ⮑ “ Certes, il y a des filles qui ont failli sans perdre la bonté de leur cœur ; il y en a beaucoup heureusement pour l'humanité qui, après avoir donné naissance à un enfant, fruit d'un commerce illicite ou d'une surprise des sens, se prennent à l'aimer de tout l'amour que renferme le cœur d'une mère et acceptent, en expiation d'une faute irréparable, le déshonneur public d'une maternité reprochable. Celles-là, sans aucun doute, méritent le secours, si toutefois elles veulent consentir à le recevoir, ce qui n'a pas toujours lieu. ” [↩︎] Source : Gallica ▶︎
Albert Giraud, Ier et IIe Congrès internationaux d'assistance… (1906) ⮑ “ Pour nous, la famille est l'unité sociale. La vie de famille, facile et saine, est la première condition d'une bonne organisation sociale. Le devoir du chef de famille est de se pourvoir contre toutes les circonstances ordinaires de la vie, pour lui, sa femme et ses enfants. Telle est sa position légale et reconnue, quelles que soient les circonstances fortuites de la vie. S'il ne l'accepte pas, et n'agit pas en conséquence, la famille vivra sous un toit qui ne lui offrira ni force ni abri ; les secours peuvent venir, elle n'en sera pas moins en proie à une constante privation et à la misère. ” [↩︎] Source : Gallica ▶︎
Georges Rondel, La protection des faibles… (1912) ⮑ “ La connaissance des œuvres en général, de celles en particulier sur lesquelles un malheureux a quelque chance d'être dirigé avec succès, est toute une science dans une ville où ces œuvres sont si nombreuses. Elle est utile non seulement afin de démasquer les mendiants professionnels qui se prétendent absolument abandonnés, afin de confondre ceux qui se disent imparfaitement secourus alors qu'ils le sont surabondamment en cumulant les secours de plusieurs œuvres similaires, mais encore afin de compléter l'un par l'autre les secours réellement insuffisants. ” [↩︎] Source : Gallica ▶︎
Albert Giraud, Ier et IIe Congrès internationaux d'assistance… (1906) ⮑ “ Le visiteur exerce une fonction civique des plus importantes et des plus honorables; il faut, pour la bien remplir, une charité active et une grande fermeté dans le sentiment de la justice; la charité, pour écouter les requêtes des pauvres avec douceur et affection ; la fermeté, pour repousser les demandes injustifiées, pour limiter, après un examen scrupuleux, les secours au quantum indispensable, pour empêcher que l'assistance ne soit un moyen d'encourager la paresse et l'immoralité. ” [↩︎] Source : Gallica ▶︎
Congrès international de la mutualité, IVe Congrès international de la mutualité tenu à Roubaix du 19 au 22 octobre 1911… (1911) ⮑ “ La Mutualité est une grande famille ; tous les sociétaires sont frères, il ne doit pas y avoir de parias parmi eux. Les riches paieront pour les plus éprouvés ; ce sera la plus belle application des grands principes de solidarité et de fraternité ! Nous estimons que, pour développer la réassurance contre les longues maladies, il importe surtout de faire un pressant appel aux Conseils d'Administration des Sociétés de secours mutuels, en les obligeant moralement, pour ainsi dire, à assurer ce service pour leurs membres. ” [↩︎] Source : Gallica ▶︎
Société de secours aux blessés militaires, Réglements… (1876) “ La Société de secours aux blessés militaires a pour objet de concourir, par tous les moyens en son pouvoir, pendant la guerre et pendant la paix, à l'assistance des militaires blessés ou atteints de maladies contractées par suite de la guerre. ” [↩︎] Source : Gallica ▶︎
“ J'insiste, Mesdames, sur ces derniers mots : le bien que vous ferez, car le Comité de secours aux blessés n'a pas fini sa tâche, je ne sais pas même s'il en a rempli la première moitié. Longtemps encore les malades vont être évacués par milliers sur nos provinces méridionales, les ambulances ne désempliront pas, les vastes hospices regorgeront de blessés, de nouvelles œuvres seront organisées. Les prisonniers, les mutilés, les exténués, arriveront à leur tour, il faudra les nourrir, les vêtir, leur rendre la force avant de les rendre au travail. ” [↩︎] Source : Gallica ▶︎
“ Secours aux blessés. Aussitôt, les cris et les chants sont interrompus ; on se regarde, on s'interroge, on se livre à des témoignages de sympathies d'autant plus éloquents, que l'aspect en est plus sauvage. Voilà encore un prodige du christianisme : il a suffi de tailler un drapeau rouge en forme de croix, et le signe de la terreur est devenu le symbole de la charité Cependant les dons affluaient de toutes parts : de Toulouse, des villes 'ou villages du département et des départements voisins, de contrées même beaucoup plus éloignées. ” [↩︎] Source : Gallica ▶︎
Société de secours aux blessés militaires, Compte-rendu des travaux du Comité sectionnaire Lyonnais de la Société française de secours aux blessés & malades des armées de terre et de mer… (1872)
Société de secours aux blessés militaires, Rapport du Comité sectionnaire de Nantes sur la campagne de 1870-1871 (1872)